Les enseignants arabo-islamiques ''satisfaits'' des résultats
Les enseignants arabo-islamiques se disent ''satisfaits'' des résultats du baccalauréat arabe, organisé pour la première fois au Sénégal cette année. Une façon de régulariser le domaine et permettre aux élèves non seulement de prétendre à des diplômes reconnus mais d'être opérationnels sur le marché du travail à l'issue de leurs études universitaires.
D’après Mouhamadou Moustapha Wane, inspecteur de l'enseignement de la langue arabe, les péripéties d'organisation du baccalauréat arabe pouvaient même en empêcher le déroulement, ''donc si on arrive entre juillet, septembre et octobre à avoir un tel résultat, on ne peut être que satisfait''.
Cet examen du baccalauréat arabe a vu la participation de 2 156 candidats sur 2 248 inscrits, soit un taux de participation de 95,4%. Ceci témoigne de l’engouement suscité par cette opportunité offerte à la frange de la population concernée. Et malgré certaines contraintes majeurs liées notamment au manque de support didactique accompagnant le programme, aux conditions d'évaluation nouvelles pour les élèves et au doute sur la faisabilité de cet examen en 2013, le taux d'admis de 21,7% (467), avec 56 mentions (8 ''Bien'' et 48 ''assez bien''), est jugé ''satisfaisant''.
Cependant, le comité de veille sur l'enseignement arabo-islamique a réitéré son engagement à œuvrer davantage à l'amélioration du programme secondaire et à accompagner l’État dans l'orientation des bacheliers. Le comité a ainsi demandé aux autorités de créer une commission ad hoc pour l'orientation des 467 bacheliers arabes, le renforcement des capacités des enseignants de ce secteur et son implication dans la comité de pilotage des assises nationales de l'éducation.
HABIBATOU WAGNE (stagiaire)