Me Moussa Diop parle d’une simple application de la loi
Alors que la destitution d’Aïda Mbodj de la tête du Conseil départemental de Bambey est vue par certains comme une tentative de liquidation politique, le président de Alternance générationnelle/Jotna (Ag/Jotna), Me Moussa Diop, parle d’une simple application de la loi. Selon l’avocat, cette décision relève tout simplement d’une bonne gouvernance.
L’affaire Aïda Mbodj s’est invitée ce week-end à la Conférence nationale d’Alternance générationnelle (Ag/Jotna). Le leader dudit parti, membre de la mouvance présidentielle, estime que la destitution d’Aïda Mbodj de la tête du Conseil départemental de Bambey est tout à fait légale. ‘’Je suis un légaliste, juriste et avocat de profession. La loi est dure mais elle est comme cela’’, soutient l’avocat inscrit au barreau de Paris. A en croire l’allié de Macky Sall, ‘’quand des problèmes de cumul se posent, ce n’est pas une destitution, cette décision du ministre des Collectivités locales est un rappel de la loi. ‘’Les Sénégalais doivent commencer à faire avec le respect de la loi. Ce n’est pas une question politique. Cela entre en droite ligne de la bonne gouvernance’’, dit-il.
Le président d’Ag/Jotna s’est prononcé sur la question en marge de la Conférence nationale de son parti qui s’est tenue ce week-end au stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Cette rencontre, qui a réuni l’ensemble des délégués de son parti venant des quatorze régions du pays, a été une réunion préparatoire au prochain congrès du parti. A l’issue de cette conférence d’ailleurs, un comité de pilotage du congrès et un bureau transitoire ont été mis en place par les délégués.
Le leader d’Ag/Jotna a par ailleurs brocardé la coalition Benno bokk yaakaar (Bby) où dit-il, il manque la sincérité. ‘’La plupart des leaders de Bby qui entourent Macky Sall ne croyaient pas en lui au début. Ce que nous voyons dans BBY dépasse l’entendement. J’ose espérer que le BBY que nous avons n’est pas un Benno ku nekk sa yaakaar (où chacun prêche pour sa propre chapelle en langue Wolof)’’, persifle le directeur général de Dakar demm dikk.
ASSANE MBAYE