''Le limogeage de Cissé Lô raffermit la confiance dans BBY''
La décision de Macky Sall de limoger Moustapha Cissé Lô de son poste de ministre conseiller du président de la République, Ibrahima Sène, membre du Comité central du PIT, n'y est pas allé de quatre chemins pour soutenir que cela raffermit la cohésion de Benno bokk yaakaar.
Le limogeage de Moustapha Cissé Lô par le président de la République Macky Sall, a été un très grand soulagement dans Benno siggil senegaal, Benno bokk yaakaar et dans le pays. Selon Ibrahima Sène, membre du Comité central du Parti de l'indépendance et du travail (PIT), les sorties intempestives du désormais ex-ministre conseiller de Macky Sall contre Moustapha Niasse avaient fini d'installer le malaise au sein de la mouvance présidentielle. Heureusement, dira-t-il hier au cours de l'émission Objection sur Sud Fm, le président de la République Macky Sall a mis un terme à cela. ''Si Macky Sall a pris cette décision, c'est parce qu'il voulait donner un signal fort qu'il n'acceptera que dans son parti, les gens sur ses choix stratégiques, aillent à contre-courant'', déclare Ibrahima Sène qui reste convaincu qu'au plan politique, cette décision de Macky Sall est une décision qui va raffermir la confiance entre les membres de BBY. Deuxièmement, il estime que c'est une décision qui montre au peuple sénégalais que le président Macky Sall met en avant la nécessité de consolider sa coalition même s'il lui faut affronter des caciques de son parti qui œuvrent à contre sa décision.
''Écarter Niasse, un signal de désaveux très grave de Macky''.
Selon Ibrahima Sène, il n'y a nullement pas de risque qu'un non membre du parti présidentiel préside aux destinées de l'Assemblée nationale comme le font croire certains militant de l'Alliance pour la République (APR). Mieux, il soutient que ''les gens qui parlent de ce risque sont encore prisonniers de la culture de parti-État où c'est le parti présidentiel qui contrôle l'Exécutif, gouverne dans tout, préside aux destinées de l'Assemblée nationale, aux destinées du Sénat, si sénat existe, bref un pouvoir totalitaire''. Pour lui, ces gens qui ont été marqué de plus de 50 ans de culture de parti-État, ne peuvent pas concevoir un seul instant qu'il y ait une coalition dans laquelle les rôles sont partagés. Mais, prévient-il, écarter Moustapha Niasse de la présidence de l'Assemblée nationale serait un signal très grave de désaveux de leur chef qui est le président de la République. Un désaveux qui risque de déteindre gravement sur sa crédibilité, d'après lui.
ASSANE MBAYE