Ces innovations mort-nées
En rajoutant des dispositions dans le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en 2002, les députés de la 10e législature (2007-2012) avaient sans doute voulu faire un saut dans le monde des innovations technologiques et de l'efficacité. Malheureusement, tout ou presque est resté à l'état de projet.
Par exemple, Pour «lutter contre l’absentéisme», le Règlement intérieur prévoyait un système d’affichage mural et électronique. Une mesure qui aurait contraint les députés «sécheurs» de séances à justifier leurs salaires et leurs avantages.
A côté, la création d’un «corps d’assistants parlementaires» pour permettre aux analphabètes de l'hémicycle de s’imprégner des textes qui leur sont soumis, et l’introduction d’un «système de traduction simultanée» auraient consacré un début de modernité pour une institution très souvent critiquée, à juste titre. Mais rien n'est venu de ce côté-là...
Et puisqu'on parle (trop ?) de rupture par les temps qui courent, on espère que la 11e législature qui commence la semaine prochaine n'aura rien de ressemblant avec sa devancière, en tous points.
DAOUDA GBAYA