Menaces de grève des transporteurs
Le syndicat des transports routiers affilié à la confédération nationale des travailleurs du Sénégal va en grève le 27 août 2O12 sur l’étendue du territoire national .La révélation a été faite par Pierre Mbakhane Gomis le vice président de cette structure au niveau national et le président dans la région de Thiès.
Ces menaces de grève qui planent font suite à de nombreux griefs comme le maintien du centre technique ou clinique de contrôle des véhicules ,la création de gares routières privées ,les motos Djakarta taxis et les tracasseries policières ou des agents de contrôle de la circulation.
En outre le syndicaliste s’est prononcé sur les causes des accidents de la circulation, l’âge des véhicules et les dispositions à prendre pour une meilleure mobilité des usagers de la route.
Les accidents de la circulation sont pour lui des faits déplorables .Il les impute aux comportements de certains acteurs, le manque de sécurité .Selon ses propos, les routes sont en partie mal construites avec des accotements ou bas côtés impraticables.
Il y ajoute les arbres plantés le long de la route et l’absence de panneaux de signalisation sur de longues distances .Il épingle les chauffeurs pour un manque de conscience professionnelle et de tolérance. Il dénonce le comportement des automobilistes qui installent n’importe comment les triangles de signalisation et de pré signalisation à des distances non réglementaires. A l’en croire, les tracasseries policières et celles des autres agents faisant un contrôle de la circulation ou du transport contribuent à la course effrénée pour rattraper du temps passé au niveau d’eux.
Le syndicaliste décrie le centre technique pour le contrôle des véhicules dont la mission consiste à voir l’aptitude des voitures .Selon lui, le centre d’est adapté dans un pays comme le nôtre.
Interrogé sur le renouvellement du parc automobile, il y adhère et confirme que de bons véhicules s’accommodent de bonnes routes .il invite le gouvernement à revoir sa position sur le centre technique et à l’ouverture de négociations transparentes.
Sudonline