Publié le 7 Sep 2021 - 20:27
A LA DÉCOUVERTE DE NDIAGA DIARRA FALL

Un artiste aux multiples facettes

 

Ndiaga Diarra Fall fait partie des Sénégalais les plus connus au ‘’Pays des hommes intègres’’. Cet auteur, compositeur, réalisateur et comédien, qui est au Burkina Faso depuis six ans, nous parle de ses réalisations.

 

Il est presque connu de tous. Partout où il passe, on le hèle. Pourtant, il n’est pas burkinabé et n’a pas vécu dans ce pays depuis si longtemps que cela. Ndiaga Diarra Fall, auteur, compositeur, comédien, réalisateur, organisateur de soirées de gala et de spectacles, vit au ‘’Pays des hommes intègres’’ depuis six ans.

Ce nom ne vous dit rien, mais ‘’Teel ma radiakh’’ si ; c’est son nom de scène. Au Sénégal, il a déjà joué sous ce surnom. Mais aussi célèbre soit-il, il n’a pu se remplir les poches. ‘’Je fais partie des premières personnes qui ont joué dans des séries au Sénégal. J’ai fait plus de 30 ans dans ce métier. J’y suis entré à bas-âge. Mais quand j’ai senti que le milieu était saturé au Sénégal, j’ai décidé de le quitter pour venir ici et vivre de mon art. Le Burkina étant un pays de cinéma, j’y suis venu avec toute ma famille. Je suis réalisateur de films, de courts et longs métrages. Je gagner mieux ma vie, ici. Je vis de mon art et je ne me plains pas. J’ai joué dans 18 séries et ou sketchs au Sénégal et pour le tout je n’ai pas gagné plus de 150 000 F CFA. Mais je le faisais par amour et passion’’, informe-t-il.

Aujourd’hui, en six ans au Burkina Faso, il a réalisé sept films qui sont tous montrés dans les salles de cinéma de ce pays. Il a lui-même écrit les scénarios. Il y en a qui sont passés dans des chaines de télévision internationales dont TV5. Il a aussi pu collaborer avec de grands réalisateurs dont feu Idrissa Ouédraogo. ‘’J’ai des ambitions pour le cinéma au Sénégal, mais c’est trop risqué en ce moment, car comme je l’ai dit tantôt, il y a trop de maisons de production et qui souvent ne respectent pas les normes internationales. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine. J’ai le budget de cinéma qu’il me faut au Sénégal pour booster ce secteur, mais avec ma façon de faire mes films, est-ce que le Sénégal est prêt à l’accepter ? Moi, je veux que tout soit naturel. J’ai des projets dans ce sens et j’en discute avec des comédiens en ce moment. Je compte travaille avec eux une fois au Sénégal’’ promet-il.

 ‘’Ici, le cinéma marche mieux, car tout est professionnalisé. Les acteurs font une formation de plus de 2 ans au minimum pour avoir une attestation. D’ailleurs, c’est dans ce cadre que j’ai été nommé directeur du centre culturel Espace Morène depuis quatre ans. À l’époque, c’était Tahirou Barry qui était le ministre de la Culture. J’ai aussi été nommé meilleur formateur du festival pour le développement. J’ai eu à former plus de 250 personnes dans le milieu du cinéma. Je suis formateur et consultant, et mes attestations sont reconnues par l’État’’, fait savoir M. Fall.

Un album de 10 titres sorti durant le confinement

En dehors de sa carrière cinématographique, Ndiaga Diarra Fall a aussi flirté avec le monde de la musique. C’est dans ce cadre qu’il a mis sur le marché un album de 10 titres que des ‘’maquis’’ et boites de nuit reprennent dans leurs soirées. ‘’Durant la période du confinement, je ne faisais rien puisque les salles étaient fermées. J’en ai profité pour sortir un album nommé ‘’Magal Gui’’. Ce titre s’explique par le fait qu’il y avait beaucoup de polémiques sur cette manifestation religieuse en 2020, sur sa tenue ou non, à cause de la Covid-19. Il est composé de 10 titres dont ‘’Mbeuguel’’, ‘’Maman’’, ‘’Mes enfants’’, ‘’Boul Dém’’, ‘’Sama Yaye’’. C’était juste par passion, car j’ai offert tous les CD à des mélomanes. Peut-être qu’une fois au Sénégal, je pourrais faire la promo. Je n’ai même pas pu faire une vidéo. C’était juste une idée que j’ai eue, quand tout était fermé chez nous à cause du virus’’, a dit le chanteur.

CHEIKH THIAM (ENVOYÉ SPÉCIAL DE RETOUR DU BURKINA FASO)

 

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