Une programmation variée proposée
Quarante films en provenance de 22 pays seront projetés lors de cette 15e édition du festival international du film documentaire de Saint-Louis (Stlouis’Docs). Avec 21 documentaires en compétition, plusieurs prix sont mis sur la table, dont celui de la critique qui sera attribué par un jury composé de membres de l’Association sénégalaise de la critique cinématographique (ASCC).
C’est reparti pour la ‘’fête’’ du documentaire à la langue de Barbarie. La 15e édition du festival international du film documentaire de Saint-Louis (Stlouis’Docs) s’est ouverte ce 30 avril. Elle se poursuit jusqu' au 4 mai. Quarante films en provenance de 22 pays seront projetés pour le grand bonheur du public, en plein air, dans les quartiers. Il s’agit de cinq projections qui se font de manière simultanée (place Baya, devant l’Institut français, à l'université Gaston Berger et au Château).
De plus, il y a également des projections dans les lycées et écoles. Allant du court au long métrage documentaire, ces films viennent, plus précisément, de l’Algérie, de la Belgique, du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Canada, du Cap-Vert, de la France, de Haïti, d’Israël, du Nigeria, d’Ouganda, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, de l’ile de la Réunion, du Rwanda, du Sénégal, de la Suisse, du Togo et de la Tunisie.
Quatre prix seront décernés dans différentes catégories : long métrage, court métrage, compétition nationale (Sénégal en doc) et le prix de la critique.
En effet, la section compétitive rassemble 21 films documentaires (courts, moyens et longs métrages) soumis au regard d’un jury officiel de professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et de la culture et d’un jury de la critique de l’ASCC (Association sénégalaise de la critique cinématographique).
En plus des projections, il y a des projections-débats, une causerie, une table ronde, des cafés-rencontres, des séances scolaires et des rencontres professionnelles dédiées à la jeune création documentaire émergente au Sénégal.
Souleymane Kébé note que la particularité de cette année est la tenue d’un forum auquel des auteurs sont invités pendant une résidence d’une semaine. Il s’agit de préparer les participants à pitcher leur film devant des producteurs, des distributeurs et des télévisions. L’objectif est de stimuler la réalisation documentaire au Sénégal.
Organisé par Suñuy Films (Sénégal) et Krysalide Diffusion (France), Stlouis’Docs a pour ambition de valoriser le cinéma documentaire africain et créole dans toute sa richesse, sa complexité, sa création et sa diversité. Ce festival est un espace de partage où l'on peut découvrir des films documentaires peu diffusés au Sénégal. Il a aussi pour objectif de contribuer à la démocratisation du septième art et à la lutte contre les exclusions en favorisant l'accès à la culture cinématographique pour tous. Les initiateurs soulignent que Stlouis’Docs réunit également des producteurs, des cinéastes (expérimentés, émergents), des diffuseurs, des journalistes et des représentants de formations qui interviennent dans le champ du cinéma documentaire au Sénégal.
Cette année, la réalisatrice et productrice Rosine Mbakam est mise à l’honneur avec une rétrospective de ses films tournés en Belgique et au Cameroun. De plus, le festival met en lumière Catherine Hébert, réalisatrice québécoise, en sa présence, en partenariat avec les Rencontres internationales du documentaire de Montréal.
BABACAR SY SEYE