Publié le 26 Aug 2024 - 09:07
LUTTE CONTRE LES FLUX MIGRATOIRES ILLICITES  

Pedro Sánchez en visite au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie 

 

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, va reprendre son agenda international par une visite officielle en Mauritanie, Gambie et Sénégal, du 27 au 29 août. Cette tournée, souligne Momar Dieng Diop, établi en Espagne, a pour but de renforcer la coopération avec ces pays africains, notamment en matière migratoire. Le leader du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) va rencontrer les présidents de ces trois pays. Après que son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déblayé le terrain au mois de juin, lors de son déplacement au Sénégal et en Gambie.

En ce qui concerne le Sénégal, on apprend qu’un cadre de coopération de 180 millions d'euros (environ 118 milliards de francs CFA) est annoncé pour les quatre prochaines années. ‘’À Dakar, Pedro Sánchez discutera principalement avec Son Excellence Bassirou Diomaye Faye des stratégies pour freiner l'immigration irrégulière. Le Sénégal est le deuxième pays africain, après le Maroc, en termes de nombre d'émigrés en Espagne. La communauté sénégalaise en Espagne espère que les accords bilatéraux permettront de résoudre divers problèmes tels que l'accès aux services de santé, l'intégration sur le marché du travail, l'éducation et la régularisation des statuts de résidence, entre autres. Ils souhaitent aussi un accord spécifique sur la double nationalité, pour simplifier les démarches administratives et améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Espagne ainsi que des Espagnols au Sénégal’’, renseigne-t-on.

D’autres questions devraient être au menu des discussions entre les deux leaders, en rapport avec les attentes des Sénégalais d’Espagne. Notamment la simplification des démarches administratives pour les visas et l’amélioration des conditions d'accueil au consulat espagnol au Sénégal. Nos compatriotes réclament aussi la réévaluation des tests ADN imposés pour le regroupement familial, en raison de leur coût élevé (328 000 CFA / 500 € par personne), qui constitue un fardeau financier considérable. ‘’En plus de leur prix prohibitif, ces tests ont des conséquences graves, pouvant entraîner la rupture de ménages, et leur fiabilité est limitée en raison de leur marge d'erreur non négligeable’’, dénonce-t-on.

 

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