Publié le 18 Oct 2024 - 10:52

Les pièges du FMI

 

Profitant de la guerre et des querelles du régime en place et de l´ex Président Macky Sall, le FMI s´engouffre dans la division pour prendre opportunément part afin de dérouler ses plans.  

Le régime en place a beaucoup intérêt à se méfier de cette organisation qui excelle dans l´art d´appauvrir les populations et de s´attaquer aux acquis du développement des pays pauvres qui pointent leurs têtes hors du cercle des assistés. Pour se convaincre que le FMI et son autre alter ego la BM sont infréquentables, il faut visiter l´histoire récente du Sénégal des années 1990 où à travers le programme d´ajustement structurel, cette organisation en plus de démanteler le tissu industriel de notre pays a détruit les fondamentaux de notre vivre- ensemble.  Pour dit-il soutenir l´économie du Sénégal, le FMI avait imposé au Président Abdou Diouf des politiques d´austérité qui avaient fait sauter les protections sociales sur les prix des denrées de première nécessité, interdit les recrutements dans la fonction publique, fait disparaître des corps comme le Contrôle économique, libéré les prix en supprimant la péréquation et oblige l´État à se séparer du Chemin de fer, des huileries et de l´exploitation du port. La politique du FMI, c´est de livrer notre économie à l´arène de la libéralisation sauvage où bien évidemment les pays comme le nôtre sont écrasés comme des fourmis par les éléphants.  

Le régime actuel doit comprendre tout de suite et maintenant que ce que les générations d´avant avaient accepté, les jeunes d´aujourd'hui ne sont pas préparés à être sacrifiés en retournant en arrière à travers des politiques d´appauvrissement dont le FMI a le secret. 

Les Sénégalais ne sont pas prêts à payer plus chers l´électricité, le gaz, le transport, le riz, l´huile, en tout cas à se priver pour des politiques floues et opaques dont ils ne voient pas les finalités. 

Tout cela en réalité procède de la façon dont les politiciens pensent notre pays en se comportant en ennemis et leurs guerres risquent de plonger les populations dans un chaos qui pourrait ne pas les épargner.  

En réalité, nous n´avons pas besoin de l´argent du FMI, ni de son satisfecit ou de ses bonnes ou mauvaises notes qui cachent des lendemains sombres pour notre pays.  

Chers Sénégalais, pour une fois, faisons bloc pour ne pas tomber dans le piège sinon, toute une génération va le regretter comme ce fut le cas avec vos pères et mères qui avaient subi le diktat de cette organisation à travers le régime socialiste et dont les conséquences néfastes sont visibles et palpables jusqu'à présent.  

Prendre un franc du FMI ou appliquer une seule de ses recommandations fera reculer de 35 ans notre pays. 

Au moment où l´on parle, si nos politiciens sont les patriotes dont ils se réclament tous, ils seraient autour d´une table où Macky Sall expliquerait comment il avait fait pour avoir tous les indicateurs au vert et comment il avait fait pour ne pas appliquer une seule recommandation du FMI pendant tout son magistère et le régime en place prendre bonne note. 

Pour une fois, soyez des Sénégalais messieurs les politiciens et notre génie légendaire fera le reste. 

NDAO BADOU LE MÉDIATEUR

 

Section: 
Sonko restaure l’autorité de l’État
CHRONIQUE DE L’IMPROVISTE : Qui trop embraSe, mal éTeint
 Plaidoyer pour des télécommunications respectueuses de l’environnement en Afrique de l’ouest.
Quand la petitesse s’érige en doctrine chez PASTEF
La Psychologie au Sénégal : Perspective des acteurs sur le terrain
DES COOPÉRATIVES COMMUNALES AUX COOPÉRATIVES COMMUNAUTAIRES ET PRODUCTIVES : LE TÂTONNEMENT ET LES ERREMENTS CONTINUENT 
ACROSTICHE POUR MAMADOU BADIO CAMARA
Hommage à Y en a marre : Sentinelles d’une démocratie exigeante
LES ANNALES DE LA TRANSFORMATION PAR L’ÉDUCATION ET FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE : Évaluez pour aider, pas pour stresser : le changement de paradigme
Souveraineté vestimentaire africaine : Nécessité de promouvoir la friperie, les masques et les serviettes hygiéniques locaux
Santé au Sénégal : Un système à bout de souffle, des solutions à concrétiser
Mon analyse sur Trump et ses tarifs douaniers
Le Sénégal à la croisée des chemins : Sortir du piège budgétaire et bâtir une souveraineté économique durable
Lettre ouverte aux ministres chargés des Transports, de l’Intérieur et de la Sécurité publique
De la responsabilité de la Cour des comptes ?
Vers l’autosuffisance, la fin des importations de pommes de terre et d’oignons : Une décision stratégique à accompagner
L’éducation sexuelle des adolescents
Sénégal : Une agriculture à bout de souffle face aux défis climatiques et structurels
DENOMINATION DU BOULEVARD DE GAULE : DEBAPTISER DE GAULE POUR REBAPTISER MAMADOU DIA EST UNE  HERESIE HISTORIQUE
ADOPTER UNE METHODE CARTESIENNE POUR REALISER LES POLITIQUES PUBLIQUES