Publié le 13 Feb 2025 - 12:32

Secteur pêche

 

Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana), Samba Kâ, a exhorté, mercredi, les acteurs du secteur à s’approprier le code de l’aquaculture, dont il a souligné l’importance dans la structuration et la crédibilisation de la filière. « Ce code est un outil essentiel pour organiser et encadrer l’aquaculture au Sénégal. J’invite tous les acteurs du secteur à le connaître, à l’appliquer et à en faire un levier de développement. Une activité bien réglementée attire des investisseurs, crée des emplois et renforce la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré.

Intervenant lors d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur le 15 avril 2022, Samba Kâ a insisté sur « la nécessité pour les professionnels d’en maîtriser les dispositions ». « L’Agence nationale de l’aquaculture existe depuis 2011, après avoir succédé à l’Agence de promotion de l’aquaculture (2006-2011). Pourtant, le code n’a été promulgué qu’en 2022, ce qui a longtemps freiné la reconnaissance et le développement du secteur », a-t-il expliqué.

...Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM), logé au ministère de la Pêche et de l’Environnement. « Elle vise à vulgariser le code auprès des acteurs à travers les régions du pays. Après Fatick, Louga accueille cette phase avant Saint-Louis, dans un processus qui couvrira sept régions dans un premier temps », a ajouté M. Kâ. Il a souligné que la mise en place du code de l’aquaculture vise à structurer le secteur, à attirer des investissements et à renforcer la crédibilité de l’activité.

« Un investisseur sérieux, national ou international, exige d’abord un cadre réglementaire clair. Ce code joue le même rôle qu’un code de la route : il fixe les règles, garantit la transparence et assure la viabilité de l’activité », a-t-il indiqué. Le président de l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA), Mouhamed Lamine Ndiaye, a salué ce qu’il considère comme une « avancée ». « Ce code était une demande forte des professionnels. Il nous permet d’exercer notre métier dans un cadre organisé et reconnu, et d’accéder plus facilement à des partenaires », a-t-il déclaré, appelant à « une large diffusion du texte auprès des acteurs ». L’atelier de Louga a réuni divers représentants du secteur, dont l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA) et l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole du Sénégal (ANAFAS) ainsi que les services techniques concernés.

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