Finale retour entre Al-Ahly et l'Espérance Tunis
Le club égyptien d'Al-Ahly, qui a concédé le nul à domicile en finale aller de la Ligue des champions d'Afrique contre l'Espérance Tunis (1-1), tenant du titre, rêve d'un septième sacre au retour samedi, qu'il pourrait dédier aux morts de la tragédie de Port-Saïd.
"Compte tenu de l'année très particulière que nous avons vécue, avec le drame de Port-Saïd (74 morts dans des affrontements après un match de football en début d'année) une victoire serait l'occasion de dédier le trophée aux malheureuses victimes ainsi qu'à leurs familles", a déclaré le capitaine d'Al-Ahly, Houssam Ghaly, selon des propos rapportés par le site de la Confédération africaine de football (CAF).
"Nous sommes prêts pour le match et déterminés à nous surpasser, renchérit son partenaire, l'attaquant Mohamed Nagy, dit +Geddo+, sur le site. Le fait de jouer à l'extérieur et d'avoir concédé un nul lors de la première manche ne veut pas dire grand-chose. L'Egypte a bien gagné trois fois de suite la CAN alors qu'elle ne réunissait pas tous les suffrages !"
En face des Egyptiens (6 Ligue des champions africaines, un record), l'Espérance Tunis (2 Ligue des champions, tenant du titre) sera sans douté privée de quatre joueurs: Youssef Msakni, star du club et meneur de jeu pas encore totalement remis d'une appendicite, les défenseurs Sameh Derbali et Harrisson Afful suspendus, le milieu de terrain Mejdi Traoui, blessé.
"Je ne suis pas inquiet face à l'absence de quatre joueurs, je pense que les joueurs présents vont bien accomplir leur mission et Al-Ahly est sous pression et non pas l'Espérance", a asséné l'entraîneur de l'Espérance sportive de Tunis Nabil Maaloul devant la presse.
Seuls 31.000 spectateurs (30.000 Tunisiens et 1.000 Egyptiens) seront autorisés à prendre place au stade de Radès, en banlieue de Tunis, pour prévenir tout débordement, alors que le stade peut accueillir 60.000 personnes.
Seuls des adultes de plus de 20 ans sont autorisés à aller au stade et sur présentation d'une pièce d'identité.
Slate