Mariétou Cissokho rate presque tout
La grande nuit du mandingue a vécu ce week-end au Théâtre national Daniel Sorano. Le moins qu'on puisse dire est que cette cinquième édition a été un véritable fiasco. La cantatrice Mariétou Cissokho qui en est l'initiatrice a presque chanté dans un désert, Sorano étant à peine rempli au tiers.
La soirée commence un peu avant 23 h. C'est Fanta Cissokho, frangine de l'organisatrice, qui donne le ton. Apparemment pas habituée à la scène, elle a livré un play-back médiocre, mais on espérait encore du meilleur avec un décor qui donne espoir.
Habillée d'un ensemble en basin blanc, Mariétou Cissokho débute avec un titre soft. Mais dès sa première chanson, on sent que le marketing allait être omniprésent. En effet, chaque titre est dédié à une personne présente dans la salle ou ayant envoyé une délégation. La personne concernée se lève avec sa délégation, monte sur scène et danse en sa compagnie.
Comme dans un baptême, chacune est avec son griot, ce qui donne d'éternels ''jokalante'' entre griots, et les enveloppes d'argent et autres chèques pleuvent alors sur Sorano. Prévoyante, Mariétou Cissokho n'a pas oublié de mettre un sac derrière l'un des baffles posés sur la scène. Une façon d'y balancer tous les dons qu'elle recevait tout en gardant un œil dessus...
BIGUÉ BOB
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