Le Procureur spécial vise X et considère l'ex-sénatrice comme auteur secondaire
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La nouvelle du jour dans l'affaire Aïda Ndiongue, c'est que l'ex-maire des HLM n'est plus au centre, mais à la périphérie. En effet, des sources dignes de foi ont briefé EnQuête sur la nouvelle évolution de ce dossier qui tient en haleine l'opinion. Et il semble aujourd'hui que le procureur spécial près la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Alioune Ndao, vise principalement X dans cette affaire et que l'ex-sénatrice Aïda Ndiongue ne serait considérée que comme auteur secondaire.
En tout cas, c'est ce qui transpire du passage de la dame, hier devant la CREI, pour une mise en demeure. Elle devra y retourner aujourd'hui. Nos sources estiment que dans la traque des biens mal acquis, ce volet Aïda Ndiongue pourrait être de loin plus ''juteux'' que le volet Karim Wade qui retient plus l'attention. En effet, poursuivent nos interlocuteurs, au-delà de celle que l'on surnomme ''la lionne du Walo'' et qui ne serait aux yeux de la CREI qu'un sous-fifre, X pourrait représenter tous les gros bonnets libéraux, clients présumés du procureur spécial Alioune Ndao.
Et même si Karim, qui est déjà en prison, n'est pas écarté, l'inconnu de l'équation pourrait être aussi bien Oumar Sarr, Abdoulaye Wade ou un autre parmi les pontes de l'ancien régime. En tout cas, les sommes importantes et qui sont loin d'être virtuelles, trouvées dans les comptes de Aïda Ndiongue, constituent pour la CREI un pactole sur lequel cette juridiction d'exception voudrait bien que la responsable libérale mette d'autres noms que le sien.