Publié le 4 Nov 2022 - 06:40
AFFAIRE SWEET BEAUTÉ

BBY ne veut pas d’un mars 2021 bis

 

Au sein de BBY, les événements de mars 2021 sont encore dans beaucoup de têtes. Hier, dans la foulée de la communication des leaders de Yewwi Askan Wi, des responsables de BBY dont le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, ont tenu une conférence de presse pour s’insurger contre la sortie, plus tôt, de Khalifa Sall et Cie.

‘’Comment peuvent-ils ainsi avoir l’outrecuidance de menacer de bruler encore des magasins de grande distribution de ce pays, les stations d’essence, les organes de presse qu’ils n’aiment pas, mais aussi, de saccager le péage, ainsi que les institutions de la république ? BBY dénonce une telle attitude et appelle les populations à en faire de même, afin que ce qui s’était produit en mars 2021, plus jamais ne se reproduise dans notre cher pays le Sénégal, car, il est inadmissible que des citoyens jouissant de leurs droits refusent systématiquement de s’acquitter de leur devoir vis-à-vis de cette république qui leur a tout donné ; menacent celle-ci de leurs foudres et d’y mettre le feu au nom de leurs intérêts personnels’’, a déclaré le porte-parole du jour, lisant la déclaration liminaire.

La responsable politique d’ajouter : ‘’Faut-il le rappeler, le fait pour lequel le leader de Pastef Ousmane Sonko est convoqué par la justice qui est semblable à celui pour lequel nombre de citoyens ont été poursuivis par dame justice’’.

Ainsi, s’agissant de la décision de Sonko de déférer à la convocation, les responsables de la majorité n’ont pas manqué de persifler, lui imputant la mort des 14 victimes de mars 2021. ‘’Nous constatons que le leader de Pastef semble reconnaître qu’il est un justiciable comme tout autre citoyen dont le devoir est de répondre à la convocation du juge. Une telle posture aurait permis d’éviter les 14 morts et la perte de milliards, suite aux saccages perpétrés en mars 20121. Dès lors, il est tout de même étonnant que ses collègues de Yewwi soient si peu respectueux des institutions de ce pays, au point de refuser qu’un des leurs aille répondre devant la justice’’.

‘’De quel droit des citoyens, fussent-ils des opposants, peuvent-ils proférer des menaces à l’encontre de la justice et de la république, au nom de laquelle ceux-ci agissent. Ces gens ont-ils conscience que leurs menaces s’adressent aux citoyens qui n’agissent, qui n’aspirent qu’à la paix et la sécurité pour vaquer librement à leurs occupations ?’’, s’est insurgé le porte-parole du jour.

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