Publié le 12 Jul 2013 - 17:38
AFRIQUE DU SUD

 L'épouse de Mandela "moins anxieuse"

 

Graça Machel, l'épouse de Nelson Mandela, a indiqué vendredi qu'elle se sentait "moins anxieuse qu'il y a une semaine" alors que l'ancien président sud-africain âgé de bientôt 95 ans s'apprête à entamer sa sixième semaine d'hôpital dans un état critique mais stationnaire à Pretoria.

"Il continue de bien réagir au traitement. Je dirais que je suis aujourd'hui moins anxieuse que je ne l'étais il y a une semaine", a-t-elle dit lors d'une brève déclaration à la chaîne de télévision publique SABC.

Hospitalisé le 8 juin, Nelson Mandela est dans un état "critique" depuis le 23 juin. L'annulation le 26 juin d'un voyage du président Jacob Zuma avait fait craindre un décès imminent du héros de la lutte contre l'apartheid, avant l'annonce d'un léger mieux.

Son épouse s'exprimait au Centre pour la mémoire Nelson Mandela de Johannesburg où elle était venue accomplir les formalités pour l'obtention d'une nouvelle carte d'identité biométrique dont la délivrance doit démarrer ces jours-ci en Afrique du Sud et s'étaler sur huit ans.

Mme Machel a ajouté que Nelson Mandela "aurait lui toutes ses chances de participer à ce processus" de délivrance d'une nouvelle carte d'identité, dont les autorités sud-africaines ont souhaité faire un symbole de la nouvelle Afrique du Sud démocratique.

La réalité de la ségrégation raciale en Afrique du Sud a été incarnée avant et sous l'apartheid par l'interdiction pour la majorité noire de se déplacer dans le pays sans avoir un laissez-passer ou passeport intérieur.

Un des gestes de résistance à l'apartheid a consisté à brûler ces fameux laissez-passer que tout Noir de plus de 16 ans devait porter sur soi et qui mentionnait notamment les autorisations éventuelles de présence de son porteur dans les quartiers blancs indiqués au-delà des horaires de travail.

Une photo est restée célèbre montrant Nelson Mandela brûlant son propre "pass" en 1960.

Les premières cartes biométriques doivent être délivrées aux vétérans de la lutte anti-apartheid, comme Mandela, mais aussi l'archevêque Desmond Tutu, ainsi qu'aux plus hautes personnalités politiques.

Déjà utilisée sur les passeports dans certains pays, la technique biométrique, qui permet de stocker les empreintes digitales et données biographiques sur une puce mémoire, permet l'identification automatique des personnes.

AFP

 

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