Baisse des prix
Le secrétaire général du Conseil national du patronat (CNP) est contre les subventions des prix des denrées de première nécessité, sauf si l’État en a les capacités. Lors de son passage à l’émission ‘’Jury du dimanche’’ sur iRadio, Cheikh Hamidou Diop n’a pas été tendre avec le régime concernant cette question. ‘’Est-ce que tous les Sénégalais ont besoin d’une baisse de 10 ou 25 F sur le pain ? La politique de subvention, mieux vaut qu’elle soit ciblée vers les couches les plus vulnérables et défavorisées, d’autant plus que la subvention coûte cher à l’État. Je pense que c’est ça qui est le plus supportable pour l’État et pour les entreprises.
C’est ma perception’’ s’est-il interrogé. Sur la crise qui secoue la presse avec la dette fiscale qui met à genoux ce secteur, il a invité l’État à accompagner les entreprises, d’une part, et appelé, d’autre part, des dernières à prendre leurs responsabilités. ‘’Il faut qu'on trouve des mécanismes pour accompagner l'entreprise en difficulté, parce que les premiers actionnaires de l'entreprise, ce sont les impôts et les douanes. Il faut que chacun soit conscient de ses responsabilités. Le chef d'entreprise a des obligations fiscales et sociales.
L'Administration, elle, a également des objectifs de recettes. Si elle ne les atteint pas, elle ne peut pas financer les hôpitaux. Il y a une demande sociale qui est là, qui est énorme. Donc, il faut un équilibre. La préoccupation de l’Administration est l'équilibre budgétaire. Donc, aucune administration n’a intérêt à tuer les entreprises, parce que ça serait des revenus en moins’’, a dit Cheikh Hamidou Diop.