Vladimir Poutine, « l’esclave de galère » au train de vie pharaonique
"Son train de vie peut être comparé à la vie d'un monarque du golfe Persique ou d'un oligarque flamboyant." L'ancien député russe Boris Nemtsov et le membre du groupe d'opposition Solidarité Leonid Martynyuk ne mâchent pas leurs mots vis-à-vis de la fortune du président Vladimir Poutine, dans un rapport publié mardi 28 août et relayé par le Guardian.
Sous ses mandats (2000-2008 et depuis mai 2012, avec un intermède de premier ministre entre 2008 et 2012), les avantages de la présidence ont considérablement gonflé : 20 palaces et villas, 43 avions (dont au moins un dispose de "toilettes de luxe" d'une valeur estimée à 60 000 euros), 15 hélicoptères, une flottille de yachts, une collection de montres d'une valeur de 545 000 euros...
Revenus de 92 000 euros par an
Ce train de vie pharaonique contraste avec l'image modeste que Vladimir Poutine s'efforce de transmettre dans sa communication, se montrant régulièrement aux côtés de travailleurs ou de motards. En décembre, celui qui était alors premier ministre et candidat à l'élection présidentielle a dû déclarer ses revenus : 115 000 dollars par an (près de 92 000 euros), tandis que son compte en banque affichait un solde positif de 179 612 dollars (plus de 143 000 euros).
Lors d'une conférence de presse en 2008, il avait confié : "Pendant ces huit années, j'ai travaillé comme un esclave de galère, de toutes mes forces. Je suis satisfait des résultats de mon travail."
Le Monde