Le PM annonce 209 milliards de francs pour relancer les projets
Le Premier ministre Abdoul Mbaye annonce un portefeuille de projets de 209 milliards de francs en cours de réalisation dans la région de Diourbel, afin de relancer ceux qui sont bloqués et entreprendre d’autres, parallèlement à la prise en compte du programme présenté par le Conseil régional chiffré à 403 milliards de francs.
''Nous allons partir de cet existant pour relancer les projets bloqués et assurer le démarrage de ceux qui ne sont pas encore entrepris'', a-t-il notamment dit mercredi, en tirant les conclusions du conseil interministériel tenu à Diourbel. Avec une enveloppe de 112 milliards de francs représentant des ressources de l’Etat dans ces 209 milliards à injecter dans la région sur la période 2012-2014, le Premier ministre a souligné que la région de Diourbel est ''celle qui a bénéficié de l’effort étatique le plus important en matière d’investissement par rapport aux autres régions ayant accueilli le conseil interministériel décentralisé''.
''Le conseil régional a présenté également un programme important portant sur 403 milliards de francs. Nous avons déjà indiqué que ce programme allait être pris en compte pour les prochaines années par les différents ministères dans leur budget à venir'', a aussi indiqué M. Mbaye. Toutefois, il a insisté sur ''la nécessité de définir les étapes, la programmation et le rythme avec lequel ce programme devra être déroulé''.
Selon lui, la région de Diourbel a subi une grande mutation en passant d’une économie agricole et rurale à une autre de type urbain, en devenant avec la ville de Touba, le deuxième centre urbain du pays. ''Ce passage d’une économie agricole et rurale à une économie urbaine a peut-être été mal vécu, mal organisé mais offre, à nos yeux, une multitude de nouvelles opportunités'', a estimé M. Mbaye, soulignant que cette nouvelle configuration qui amène le marché peut motiver le retour à une agriculture de type nouveau. ''L’économie urbaine amène le marché et c’est de cela qu’un système économique a d’abord besoin, c’est de cela qu’un système économique peut partir pour assurer le développement'', a-t-il ajouté.
APS