Ridia Na dans le monde des arts, Fatoumata Diarry Fall à l’état-civil  est un nouveau talent à prendre en considération désormais dans la sphère du show-business. Avec deux singles sur le marché de la World musique, elle couve l’ambition de réaliser son rêve : un album.

C’est dans une atmosphère assez austère qu’elle s’est faite. Toute faite et bien faite en musique africaine aux sonorités orientales. Elle, c’est la jeune fille qui fredonnait dans la cour des écoles élémentaires qu’elle a eu à fréquenter. A 14 ans, elle décide de ne plus se contenter de reprendre les chansons des autres et compose ses propres titres. L’adolescente entre en studio à l’âge de 18 ans. Ridia Na, la nouvelle adepte de la World musique, a su allier sa passion pour les mélodies à des devoirs à l’école. De ses premiers pas à l’école à sa phase de maturité qui coïncide avec son master 2 en communication, elle n’a jamais lâché la musique. Le courage en bandoulière, elle allie musique et études. Son père, inspecteur de pêche de son état, tenait à ce que ses enfants aient au moins le baccalauréat. ‘’Mon père tenait à ce qu’on étudie tous. Et après le bac, on pouvait choisir le chemin qu’on voulait’’, se rappelle-t-elle.

Dans les compositions de Ridia Na, l’on sent une certaine diversité. Cela peut s’expliquer par le parcours de la jeune fille. Le travail de son père a souvent obligé sa famille à déménager. C’est ainsi qu’elle a presque parcouru le Sénégal. La cause probante de ses airs aux couleurs nationales. Terminant son bout de chemin à Sokone où son père décide de s’installer une bonne fois, elle y décroche son BFEM. Intégrant les clubs EVF et les foyers socio-éducatifs, elle commençait à bâtir une excellente base. Aux côtés de son frère Ibrahima, avec qui elle partage les mêmes ambitions, ils créent un groupe intitulé ‘’Djinguili’’ qui veut dire : le centre.

‘’Djinguili est le nom traditionnel de Sokone’’, fait-elle savoir. Ensemble, ils réalisent un duo de choc. Et pas à pas, la belle liane réussit son Baccalauréat L’1 qu’elle porte tout haut en 2009. Très ambitieuse, la petite bachelière qui en est à son premier single foule le sol de la capitale dakaroise. Dans une école de formation de la place, elle termine aujourd’hui son master 2 en communication avec en poche un deuxième single. Ridia Na annonce en 2016 la découverte de son album mi-achevé. Un opus qui promet puisqu’elle a fait des chœurs pour le grand rappeur Matador et a également eu à faire les premières de l’éminent instrumentiste Jimmy Mbaye.

Ismaël Lo, sa source d’inspiration

‘’La musique, on l’apprend pour la maîtriser’’, déclare-t-elle.  Dès lors, elle confesse : ‘’Mon idole dans la musique est Ismaël Lo, il est un artiste complet et il m’inspire.’’ D’ailleurs son plus grand rêve est de faire un morceau avec ce ténor de la musique sénégalaise. Le verbe extrêmement facile, elle chante d’une voix suave. ‘’Si on a de l’amour pour ce que l’on fait, on ne recule pas’’, soutient celle qui veut devenir  la ‘’Niajié’’ (perle) d’Afrique. Vaste programme…. 

AMINATA FAYE (Stagiaire)