Le fn triomphant
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Marine Le Pen s'est félicitée dimanche soir des bonnes premières estimations accordées à son parti, saluant un "cru exceptionnel" qui marque la "fin de la bipolarisation de la vie politique française". "Le Front national s'implante comme il le voulait ", a-t-elle considéré sur TF1, estimant que "les Français" venaient "de reprendre leur liberté" en faisant "sauter" la bipolarisation de la vie politique française.
L'UMP tend la main aux électeurs du FN
Le président de l'UMP, Jean-François Copé - réélu dans sa commune de Meaux - a estimé quant à lui que "les conditions d'une grande victoire sont réunies pour le second tour". Le leader d'opposition a aussi appelé sur TF1 "celles et ceux qui ont voté pour le FN pour marquer leur colère" à "reporter leur voix" sur les candidats de l'UMP pour le second tour.
Le PS appelle à faire barrage à l'extrême droite
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a centré son intervention sur le Front national. "Certains électeurs ont exprimé par leur abstention ou leur vote inquiétudes, voire doutes", a-t-il estimé, appelant au second tour les "forces démocratiques et républicaines" à "empêcher" une victoire du FN.
"La droite a banalisé les thèses du Front national", a accusé la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, en course pour un troisième mandat. "Quand j'entends ce soir M. Copé qui explique qu'il ne fera pas jouer le front républicain, qu'il laissera un Front national gagner et qu'il n'appellera pas à voter socialiste, je me dis que la droite n'a plus rien à voir avec le gaullisme", a-t-elle ajouté.
Le porte-parole du PS David Assouline a regretté "l'abstention importante" et la "hausse inquiétante" du Front national. Il a appelé, pour le second tour, à "mobiliser les abstentionnistes de gauche", à "tout faire pour empêcher" le FN "de conquérir des villes".
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