Publié le 11 Jan 2014 - 02:57
FESTIVAL DE CULTURES URBAINES

‘’Njambuur hip-hop’’, un festival à soutenir

 

Le mouvement Hip-hop de Louga bénéficie depuis 4 ans d'une fenêtre pour mieux se faire connaître. Le festival ‘’Njambuur hip-hop’’  se tient les 24, 25 et 26 décembre, de chaque année. Joint par EnQuête, le président du comité d’organisation a fait le bilan et s’est confié sur les difficultés que le festival rencontre.

 

La quatrième édition du festival ‘’Njambuur hip-hop’’ a vécu, les 24, 25 et 26 décembre passés à Louga. Une initiative de jeunes acteurs des cultures urbaines regroupés autour d’une structure éponyme. La première édition a eu lieu en 2010. ‘’Ce festival a été mis sur pied pour rehausser et valoriser le hip-hop dans la région de Louga, en présentant un plateau en son et lumière de haute facture’’, renseigne le président du comité d’organisation Ousseynou Mbodji, joint par EnQuête.

L'idée est ''d’offrir aux acteurs des cultures urbaines des plateaux d’expression. Car, des initiatives de ce genre manquent dans notre ville'', souligne M. Mbodji. Toutefois, aussi intéressant et attrayant que soit le programme, il n’est pas assez soutenu. ‘’Il est vrai que le Fespop a labellisé notre festival et que la mairie de Louga nous a beaucoup soutenus, cette année. Mais, il n’en demeure pas moins que les moyens ont manqué. On n'a même pas recouvré la moitié du budget prévisionnel’’, se désole Ousseynou Mbodji. 

Le budget culturel s’élevait juste à 2 millions de F Cfa. La réussite du festival a aussi été plombée par une absence totale de couverture médiatique. ‘’Aucune radio n’a daigné couvrir notre manifestation qui rassemblait au moins mille personnes par jour’’, regrette le président du comité d’organisation. Encore que la manifestation a reçu de grosses pointures du hip-hop sénégalais, à l’image du patron d’Africulturban, Matador. 

70 crews de Dakar, Saint-Louis, Louga et des villes à la périphérie de Louga ont pris part aux différents concerts tenus à la place civique de la ville. Parmi ceux-ci J-Xaar 1 2, Takrikains, Bataxaal, Sawane Bawane, Pulaar bi, Diké Brain, Ray dé Kill dé crew, Mystic de Mbour, New style, Borom mic, Seen geem, Métal, Kamak, Shimon, N-Bou, Bilal Kalam 121, etc.

Des conférences sur le hip-hop ont également rythmé les trois jours du festival, ainsi qu’une exposition sur le même thème. Le centre culturel régional de Louga et la place civique ont été le théâtre d'expression des différents acteurs. Cette quatrième édition était placée sous le thème : ‘’Cultures urbaines et développement durable.’’

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