Publié le 26 Sep 2013 - 20:51
INVESTISSEMENTS

Le Medef veut relever ses investissements au Sénégal

 

 

En séjour à Dakar, une délégation du Mouvement des entreprises de France (Medef) a, lors d'une séance de travail avec le Conseil national du patronat (Cnp), émis le souhait d’accroître les investissements français au Sénégal.

 

Évalués à 776 millions d’euros, soit plus de 509 milliards de F Cfa par an, les investissements directs étrangers (Ide) de la France au Sénégal devraient augmenter, selon le vœu du Mouvement des entreprises de France (Medef). Ses responsables l'ont exprimé hier à Dakar dans le cadre d'un séjour de prospection.

Pourtant, en plus d’être le premier investisseur au Sénégal, la France est aussi le ‘’premier partenaire bilatéral'', ‘’premier émetteur de touristes’’, et premier émetteur d’émigrés pour le pays, à en croire le ministre de la Promotion des investissements, Diène Farba Sarr. Il s'y ajouterait que les 250 entreprises françaises en moyenne au Sénégal contribueraient à plus de 20% des recettes fiscales du pays. Et la délégation du Medef, composée de plusieurs chefs d’entreprises intervenant dans des domaines divers et variés (agro industrie, télécommunications, énergie), s'est engagée à en faire davantage, hier lors d'une séance de travail avec le Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal.

D’après le président du Cnp, Baïdy Agne, cette rencontre vise à ''renforcer la coopération économique et financière entre les deux pays''. ''Nos deux organisations, Cnp et Medef International, doivent davantage conjuguer leurs efforts, ainsi que coopérer et travailler en symbiose pour relever ensemble le défi de la croissance durable de nos deux pays en cette période particulièrement difficile pour nos entreprises et nos économies respectives'', a invité M. Agne, en présence des ministres de l’Économie et des Finances, Amadou Ba, des Investissements et des Partenariats, Diène Farba Sarr, et du Commerce et de l’Industrie, Alioune Sarr.

De l'avis du ministre Amadou Ba, l’ambition du Sénégal est de mettre en place un ‘’environnement des affaires de classe internationale’’. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le gouvernement a initié plusieurs réformes, notamment celle de la fiscalité, du code général des douanes et du foncier pour mieux attirer les investisseurs et créer des emplois.

 

 

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