Londres finit en beauté
Londres a clôturé dimanche soir les XIVe Jeux paralympiques et célébré une franche réussite, qui restera dans l'histoire du paralympisme.
Une dernière fois, les athlètes ont quitté leur village, traversé à pied le parc olympique pour rejoindre le stade et y admirer aux premières loges la cérémonie de clôture. Cette fois, l'enceinte connaît ses ultimes frissons olympiques. Au centre de l'arène, le groupe Coldplay, invité de luxe, s'occupe de l'ambiance au milieu des flashes. Rihanna et Jay-Z viendront compléter le tableau et apporter à la fin de l'événement une touche supplémentaire dans l'animation. Le casting est loin d'être démesuré en comparaison de l'événement que Londres a organisé à la perfection.
« Les plus grands Jeux paralympiques de l'histoire »
Plus de 2,5 millions de billets vendus, des stades pleins matin et soir, des allées remplies à longueur de journée. La promesse de Sir Philip Craven 11 jours plus tôt lors de la cérémonie d'ouverture - « Bienvenue dans les plus grands Jeux paralympiques de l'histoire » - a bel et bien été tenue. Athlètes, volontaires et spectateurs pourront le confirmer, jamais le paralympisme n'avait été à telle fête. La flamme peut s'éteindre en paix après avoir brillé plus de 10 jours au coeur du stade olympique. De l'Aquatics Center à Eton Manor en passant par la Riverbank Arena, les organisateurs ont su recréer la ferveur des Jeux Olympiques deux semaines plus tard. Une performance que personne n'avait réussie auparavant.
Le public britannique, fidèle et passionné, a en plus eu le luxe de vibrer au rythme de ses héros : Elie Simmonds en natation et Jonnie Peacock en athlétisme, tous deux venus éteindre la flamme. « Le handicap ne sera plus jamais vu de la même façon dans notre pays », peut affirmer Sebastian Coe.Mais Britanniques ou non, les 4200 sportifs venus de plus de 165 pays ont eu droit à un accueil unique, qu'ils n'oublieront pas de si tôt. Tous prennent des photos une dernière fois avant de quitter le stade, des (beaux) souvenirs plein la tête. En attendant désormais quatre ans et Rio qui a, mine de rien, un sacré challenge à relever.
L'Equipe