Publié le 15 Oct 2024 - 17:03

La république Menzène en effervescence…

 

…Parce que tout simplement : la vengeance est un plat qui se consomme froid. Et qu’il y a lieu [incontestablement], de prendre en considération : que demain, c’est déjà aujourd’hui.

Que sous ce regard critique, un pouvoir ne s’éternise jamais ; il traverse plusieurs étapes cruciales : de prime abord, progressivement et en toute puissance puis, irréversiblement en décadence ou en déclinaison [par la perte de ses forces et de ses aptitudes], au gré des circonstances et de l’Eternel. Or ne pas y penser, découle d’un manque de vision et de sérénité : présentement, à moyen et à long terme.

Attendu [également] que la vie est un passage sur terre, avec des retournements de tendance qui passent par : la naissance-nourrisson [conduite puérile, manque de maturité & génération délicate] ; par l’adolescence [période de la vie entre la puberté et l’âge adulte] ; adulte [personne parvenue à sa maturité physique, intellectuelle, affective, au terme de sa croissance, de sa formation entre autres] ; vieillesse [la dernière période de la vie normale, de la perte de sa force, sa jeunesse voire sa faiblesse par la durée].

En raison que sous cette emprise, la personne doit faire valoir son intelligence pour se couvrir, couvrir son entourage familiale et prendre en compte les vicissitudes [les événements heureux ou malheureux] de l’existence.

Ainsi, il peut ne pas être difficile de prendre un Pouvoir ou d’y accéder par ses incohérences, mais le plus important est de le conserver. Comment ? Et qu’en est-il des conditions ? Parce qu’il ne s’agit pas d’une simple histoire de famille [le père, ses femmes et ses enfants]. Et que, dans le cas de la république Menzène : il est plutôt question de tout un peuple [plus de 18 millions d’habitants].

Attendu qu’une précampagne électorale a de l’importance, dans les enjeux sociopolitiques, géostratégiques, les relations internationales et les débats d’idées. Et qu’en ce qui concerne le parti au pouvoir dans cette troisième République Menzène, les promesses vertigineuses ont fait tournées la tête à une certaine jeunesse non avertie, ambitieuse, arrogante, prétentieuse et empressée. Celle-ci a bien cru, qu’une fois sa basse besogne accomplie après des attaques organisées, dans toutes les villes et au plan international par des violences physiques, verbales et dans l’arbitraire : le tour est joué et le champ ouvert à toutes sortes de partage du gâteau.

Oui, en république Menzène la transition du pouvoir est passée entre d’autres mains [moins expertes], tâtonneuses, violentes, manipulatrices et vindictes. Lesdites mains sont entrain de se rechercher [dans la boue], dans leur gestion approximative de la chose publique/privée. Autrement dit, le manque de vision s’illustre à la place de connaissances avérées sur des dossiers bien ajustés, bien agencés et bien planifiés par le pouvoir sortant [BRT, TER, tuyauterie et réseau]. C’est là, tout un ensemble de voies ferrées, de lignes téléphoniques et électriques, de  canalisation d’eau ou de gaz [entre autres], reliant une même unité géographique dans cette République. Et que, l’exercice d’une gestion trouvée sur place, devrait pouvoir passer par une continuation dans la méthode.

Que nenni ! Dans cette nouvelle République, la cravache fait ravage comme d’ailleurs, la privation des déplacements à l’extérieur et l’exclusion des populations sans concertation, à propos des décisions qui les concernent, grandement.

Attendu que l’inexpérience et l’incompétence font place à l’autoritarisme, aux règlements des comptes et à la discrimination… par des licenciements cousus de fil blanc, de travailleurs-salariés dans plusieurs structures étatiques publiques et privées. Il en est de même quant à la liberté d’expression ou d’opinion concoctée, en de fins montages qui aboutissent à l’emprisonnement de nombreux citoyens ciblés. Il en est de même quant à l’entraîneur-manager de l’équipe nationale, remercié pour avoir été soupçonné de rapprochements, avec l’ancien président de la République de Menzène.

En raison que : «Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou une période de formation en entreprise, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire fondée notamment sur la race, la couleur, l’âge, le sexe, l’activité syndicale, l’appartenance à une religion, une confrérie ou une secte, l’opinion politique, l’ascendance nationale, l’ethnie, l’origine sociale, l’handicap, la grossesse, la situation de famille, l’état de santé, le statut sérologique, et ayant pour effet de détruire ou d’altérer l’égalité de chance ou de traitement en matière d’emploi ou de profession. Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir témoigné des agissements définis aux alinéas précédents ou pour les avoir relatés. Toute disposition contraire ou tout acte contraire à l’égard d’un salarié est nul de plein droit», fin de citation.

En raison que le curseur n’est pas au bon endroit et mérite un repositionnement adéquat sur l’écran de visualisation, aux fins d’instaurer un vivre ensemble positif, dont le peuple de la république Menzène a besoin.

Attendu que l’effervescence [l’agitation extrême] ne saurait être de mise en permanence, par le nouveau pouvoir en place. Celui-ci doit admettre, que pour réussir un développement harmonieux au profit des populations… il y a bien lieu d’instaurer l’unité dans la paix, la transparence, l’écoute et le partage équitable des richesses. Ce ne sera que justice sociale.

IBRAHIMA KHALIL MENDY

PRESIDENT DU MOUVEMENT

DES PERMANENTS CNTS

 

 

 

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