Publié le 26 Dec 2012 - 19:18
MOTION DE CENSURE

Le Premier ministre démonte un à un les points saillants

 

Qualifiant de ''légèretés et de contrevérités'' les arguments avancées dans la motion de censure , le Premier Abdoul Mbaye dans une intervention musclée s'est évertué à les démonter pièce par pièce face aux députés.

 

« Une manœuvre supplémentaire  ». Telle est l'idée que se fait le Premier ministre de la motion de censure initié par les députés du PDS et une partie de députés non inscrits. Une manœuvre vouée à l'échec selon Abdoul Mbaye car cette dernière « sous estime la volonté du chef de l’État qui s'inscrit dans une gestion saine des finances publiques ».

 

Ce dernier s'est désolé que toute l'argumentaire de la motion soit fondée sur des bases aussi légeres . Et pour cause , lors de son intervention, Abdoul Mbaye a révélé que toute l'architecture de la motion repose sur le rapport d'audit lors du rachat de Attijawafara Bank par le Groupe CBAO. Poursuivant son argumentaire, le PM a tenu à éclaircir son rôle dans la gestion de l'argent de l'ancien directeur Hissène Habré. Ce dernier a brandi l'argument comme quoi ''que la qualité du client peut que le président de la banque suive l'ouverture du compte qui a accueilli le fonds à placer en dépôt ''. « Je les assume totalement et entièrement  » a soutenu le Premier ministre.

 

Autre point qui a soulevé l’intérêt du chef de gouvernement, c'est le point sur le recel dont l'accusation est contenue dans la motion. Il a rappelé qu'un président de banque n'est pas un caissier et que en ce qui concerne les tripatouillages et autres mouvements de compte de personnes décédées pour décaisser de l'argent en faveur de Habré , il tient à préciser qu'il n'y a jamais eu de transfert en faveur d'Habré. Pour ce qui est du dernier point en l'occurrence, l'argent mal acquis, Abdoul Mbaye avance que c'est un lapsus révélateur de ceux qui ont initié la motion car à défaut de pouvoir se défendre, ces derniers, dit-il, cherchent des boucs émissaires.

Et de donner une réponse face à toutes ces agitations qui a abouti au « dépôt de la motion qui coïncide avec la phase de mise en œuvre des investigations pour recouvrer les biens mal acquis ».

 

Marie Lucie BOMBOLONG

 

 

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