Publié le 20 Aug 2024 - 21:12
PRÉPARATION DES ÉTATS GÉNÉRAUX DES TRANSPORTS PUBLICS  

El Malick Ndiaye liste les problèmes du secteur 

 

Impliquant tous les acteurs concernés, le deuxième séminaire pour la préparation des états généraux des transports publics s'est tenu, hier, à Diamniadio. Venu présider la cérémonie d'ouverture de cette rencontre de quatre jours, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a listé les maux du secteur qui méritent d'être réformés. Il ajoute que les populations seront sensibilisées pour qu'elles puissent jouer un rôle de vigie et veiller au respect des règles établies.

 

Pour lutter contre les multiples accidents de la route, des états généraux des transports publics sont prévus en septembre 2024. À cet effet, après le premier séminaire tenu en juillet dernier et réunissant les acteurs étatiques consistant à définir les termes de référence de ce rendez-vous, tous les acteurs du secteur des transports étaient conviés, hier, à un autre séminaire pour pouvoir discuter et échanger sur les problèmes du secteur des transports publics. Au cours des échanges, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a énuméré les différents problèmes du secteur des transports.

En effet, a rappelé El Malick Ndiaye, malgré les efforts consentis par l'État et les acteurs des transports depuis de plusieurs années, il reste de nombreux défis à relever. 

Il s'agit, notamment, liste-t-il, des problèmes d'organisation et de gouvernance caractérisés par une fragmentation des services de transport dans les sous-secteurs routiers avec une multiplicité d'acteurs et du déficit de financement des transports terrestres. De même, ajoute-t-il, il y a la faible densité routière avec un déséquilibre territorial persistant, de l'insuffisance de l'offre de transport public de qualité avec des véhicules de transport ayant en moyenne quarante ans d’âge ou plus. Il a aussi évoqué les problèmes liés à l'insécurité routière qui atteint des proportions inquiétantes dans notre pays, devenant ainsi une préoccupation majeure.

Dans la même logique, le ministre a aussi soulevé les problèmes de l'absence de la cohérence et d'intégration des infrastructures routières, ferroviaires, maritimes et aéroportuaires qui, selon lui, enchaînent une inefficacité globale d'un manque de personnel qualifié et d'une digitalisation insuffisante des systèmes de transport, impactant la qualité, la sûreté et la prestation fournies.

"L'économie sénégalaise perd annuellement 900 milliards de francs CFA..."

S’adressant aux acteurs chargés des infrastructures routières, aux forces de défense et de sécurité, aux services responsables de  la délivrance des permis de conduire et des cartes grises, il les invite, chacun à son niveau, de faire des efforts pour qu'ils puissent ensemble mettre fin aux accidents de la route.

Dans le même ordre d'idées, El Malick Ndiaye a indiqué que les populations seront aussi sensibilisées afin qu'elles puissent jouer un rôle de vigie, en veillant aux respects des règles et des normes nécessaires pour atteindre les objectifs dans le secteur des transports.

En effet, soutient-il, ils ne ménageront aucun effort pour rendre cet idéal possible dans les plus brefs délais.  Ces états généraux des transports constituent une plateforme idéale pour échanger des idées, collaborer et mener une action collective. Ils offrent également une occasion précieuse aux acteurs de réfléchir ensemble sur les dysfonctionnements et autres problèmes du secteur des transports ainsi que sur les répercussions qu'ils ont sur les activités quotidiennes des Sénégalais.

Par la même occasion, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a rappelé que, selon une étude récente de 2022, l'économie sénégalaise perd annuellement 900 milliards de francs CFA, soit 6 % du PIB en raison des dysfonctionnements induits par les extrémités négatives des transports routiers.

FATIMA ZAHRA DIALLO

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