Publié le 26 Aug 2022 - 23:24
RÉSEAU DES ASSOCIATIONS POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT (RAPEN)

Les énergies renouvelables pour sauver la planète

 

Le Réseau des associations pour la protection de l'environnement, en collaboration avec l'ONG Action Solidaire International (Asi), a tenu un atelier de partage et d'échanges sur les énergies renouvelables et la transition énergétique.

 

Dans l'entendement du RAPRN et de l'ONG Asi, aucune manifestation n'est de trop, tant qu'elle œuvre pour la conservation de l'écosystème. "Le changement climatique est plus que jamais une réalité. Nous ne devons pas rester sans rien faire, face à ce fléau qui ne cesse de nous menacer. À notre niveau, avec l'appui des partenaires comme Asi et Rapen, nous essayons de faire bouger les choses avec l'organisation de cet atelier qui évoquera notamment les énergies renouvelables et les enjeux liés à la transition énergétique", introduit l’expert en questions climatiques, par ailleurs formateur, Youssoupha Ndiaye.

"Pourquoi les énergies renouvelables ? S'interroge-t-il. Sans vouloir être fatalistes, elles sont le rempart inespéré et le plus efficace contre le réchauffement climatique. Nous gagnerions beaucoup à davantage investir là-dessus. Ainsi, nous préservons notre planète et pour nous-mêmes et pour les futures générations. De l'énergie solaire à l’éolienne, en passant par l’hydraulique, rien ne doit être laissé en rade. Face au désastre des ressources sales, la réponse doit émaner de celles précitées", argumente M. Ndiaye.

S'intéressant au cas particulier du Sénégal, l'expert loue l'approche responsable du pays. "Le Sénégal est un bon élève, car nous investissons assez suffisamment dans les énergies renouvelables. Mais toujours est-il qu'on pourrait beaucoup mieux faire. Sans oublier que le pétrole et le gaz arrivent bientôt, on pourrait profiter de cette manne énergétique pour investir encore dans les énergies propres", analyse Youssoupha Ndiaye.

Selon lui, contrairement à ce que l'on dit, le gaz n'est pas une "énergie propre". Aujourd’hui, en plus du pétrole qui est encore "beaucoup plus polluant", le Sénégal intègre bientôt le club des pays exportateurs d'hydrocarbures. Pour l'expert, c'est maintenant qu'il faut prendre les devants pour que notre environnement en soit le "moins impacté possible".

"Toujours est-il que, relativise-t-il, le Sénégal est plus ou moins concerné par la question climatique. Notre pays a consenti des investissements conséquents sur les énergies renouvelables notamment. Je peux, par exemple, citer la centrale solaire et le parc éolien de Taïba Ndiaye. Maintenant, nous pouvons mieux faire, car, encore une fois, la question climatique est cruciale".

La Cop 27 "africaine"

Se projetant, M. Ndiaye aussi parlé de la Cop 27 qui se tiendra en Afrique. "Cette session rentre également dans le cadre de la préparation de la très importante Cop 27 Charm el-Cheikh (Égypte) qui se tiendra du 7 au 18 novembre prochain. Pour la première fois, le continent africain va accueillir la conférence. Nous devrons saisir cette occasion pour rendre notre voix plus audible, essayer d'accroître notre poids sur la scène internationale", a conseillé le climatologue.

Poursuivant sa réflexion, il a plaidé pour que l'injustice climatique dont souffre l'Afrique soit tout bonnement corrigée. "Charm el-Cheikh, c'est aussi le moment de dire stop, stop à l'injustice climatique qu'elle subit depuis presque toujours. Car l'Afrique pollue beaucoup moins que les autres continents, mais elle s'acquitte d'un lourd tribut. En d'autres termes, paie les pots qu'elle n'a jamais cassés", regrette M. Ndiaye.

MAMADOU DIOP (STAGIAIRE)

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