Violences électorales
La Commission nationale des Droits de l'homme du Sénégal (CNDHS) a condamné fermement, hier dans un communiqué rendu public, les violences électorales et a appelé au respect des Droits de l’homme. L’organisation a exprimé "sa profonde inquiétude face aux violences survenues à Saint-Louis dans le cadre de la campagne électorale".
Dans le même sillage, la CNDHS dit fortement déplorer les agressions perpétrées à l'encontre de militants politiques ainsi que l'usage d'armes blanches dans ces affrontements, qui vont à l'encontre des principes fondamentaux des Droits de l’homme et de la sécurité humaine. En effet, elle a rappelé que la période électorale doit être un moment de libre expression, de débats constructifs et de confrontation d'idées, dans le respect des principes démocratiques et de la paix. "Toute tentative de recours à la violence pour imposer ses opinions ou dissuader ses adversaires constitue une violation grave des droits des citoyens à la sécurité, à la liberté d'expression et à la participation politique", souligne la CNDHS.
La commission, après avoir salué les mesures prises par le ministère de l'Intérieur pour prévenir et sanctionner les actes de violence, encourage tous les acteurs politiques à adopter une attitude responsable et à privilégier le dialogue pour préserver la stabilité et la cohésion nationale. Pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes, elle rappelle aux autorités la nécessité de mener des enquêtes impartiales sur tous les incidents. In fine, la CNDHS soutient qu’elle reste mobilisée pour suivre l'évolution de la situation et invite les citoyens à la plus grande prudence, tout en exerçant leurs droits dans un cadre pacifique et respectueux.