Publié le 30 Dec 2012 - 21:05
MALI

L'ex-Premier ministre Diarra interdit de sortie du pays selon sa famille

 

Un membre de la famille de l'ex-Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a affirmé à l'AFP à Bamako que M. Diarra était interdit de sortie du pays par le chef des putschistes du 22 mars, le capitaine Amadou Haya Sanogo, ce qu'a démenti le porte-parole de l'officier dimanche.

 

"Cheick Modibo Diarra, malade, ne peut pas quitter le Mali pour se soigner parce que le capitaine Amadou Sanogo (chef des putschistes du 22 mars, NDLR) a mis un veto à son départ", a déclaré à l'AFP Mohamed Diarra, de la famille de l'ex-Premier ministre qui souhaite se rendre en France. "Il est vraiment malade. Il a des problèmes aux poumons. Et depuis quelques jours, il a une boule visible au niveau de la clavicule droite. Ca lui fait mal. Mais le capitaine Sanogo lui interdit tout départ pour des soins", a-t-il ajouté.

 

Selon ses proches, M. Diarra avait prévu de partir pour Paris le 10 décembre afin d'y passer un contrôle médical lorsqu'il a été brièvement arrêté puis poussé à démissionner le 11 décembre sous la pression du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des auteurs du coup d'Etat militaire du 22 mars au Mali. Un ancien collaborateur de M. Diarra, qui lui a rendu visite vendredi, a également parlé à l'AFP de l'excroissance visible sur sa clavicule. "On ne sait pas si c'est une tumeur. En plus de ça, il y a ses problèmes de poumons. Mais pour le moment, le capitaine Sanogo lui a interdit de quitter le Mali", a dit ce collaborateur.

 

Le capitaine Sanogo n'a rien à avoir avec une éventuelle mesure visant l'ancien Premier ministre, a assuré son porte-parole, le capitaine Amadou Konaré, dans un communiqué transmis à l'AFP. "Le président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité (du Mali), le capitaine Amadou Haya, a appris par voie de presse qu'il a empêché l'ancien Premier ministre de voyager. (. . . ) Il apporte un démenti à ces allégations", déclare le capitaine Konaré. Il "ne s'implique pas dans la gestion des affaires de l'Etat", et le comité qu'il dirige "dément (. . . ) son implication dans une quelconque mesure que ce soit dans le cadre de la gestion de l'Etat", affirme-t-il.

 

Jeuneafrique

 

 

Section: 
VISITE OFFICIELLE DE SONKO AU BURKINA FASO : Sous le sceau de la sécurité et de la souveraineté
Guerre en Ukraine : Des discussions trilatérales prévues à Istanbul ce vendredi
IBRAHIMA TRAORE, FIGURE CLIVANTE : Le Burkina Faso au cœur d’un débat sénégalais
Sénégal–France : Le retour du dialogue dans un partenariat à réinventer
Ukraine : Fin de la réunion de crise des Européens à Paris, divisés sur l'éventuel envoi de troupes
Mali : Le rassemblement du 9 mai sous haute tension
PORTRAIT - LEON XIV, NOUVEAU PAPE ELU : Robert Francis Prevost, un homme de synthèse modéré et premier pape américain
RÉFORMES POLITIQUES AU TOGO ET AU MALI : La tentation autoritaire maquillée en progrès démocratique
CÉRÉMONIE INVESTIGATION PR OLIGUI NGUEMA : Bassirou Diomaye Faye présent aux côtés de seize chefs d'État à Libreville
BENIN : Le nouvel épicentre du terrorisme sahélien
50 ANS DE LA CEDEAO : Mahama plaide pour le dialogue avec l’AES
Deuxième, Bilie-By-Nze critique une présidentielle «opaque» mais ne saisira pas la Cour constitutionnelle
Au Niger : Une Suisse enlevée à Agadez, trois mois après une Autrichienne
Gabon : le président élu Brice Oligui Nguema face à de nombreux défis
GABON - ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : La diaspora gabonaise au Sénégal plébiscite Brice Clotaire Oligui Nguema
MALI-GUINEE : La presse sous bâillon militaire
LE POUVOIR DE DIRE NON : De Villepin, Badinter, Badio Camara, ou l’honneur de désobéir
CRISE DIPLOMATIQUE ENTRE L’ALGERIE ET LE MALI : L’escalade de trop ?
CHARLES DE GAULLE : Héros français, bourreau africain ?
En Birmanie, des crémations à la chaîne pour les victimes du séisme