Publié le 5 Jan 2013 - 16:29
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Le CAMES invité à ''mettre de l’ordre'' 

 

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) doit ''mettre de l’ordre'' dans les enseignements dispensés dans les universités de ses pays membres, en harmonisant l'enseignement supérieur privé avec celui du secteur public, affirme Seydi Ababcar Ndiaye, le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), au Sénégal.

 

''Au Sénégal, nous avons une multiplication d’établissements d’enseignement privé sans aucune règlementation. C’est un vrai laisser-aller. Nous avons fait des recommandations pour que le CAMES puisse intervenir et mettre de l’ordre, puisque nous voulons un système d’enseignement harmonisé aussi bien pour le public que pour le privé'', a dit M. Ndiaye dans un entretien publié samedi par le quotidien sénégalais Le Soleil (public).

 

''Il faut mettre de l’ordre. Aujourd’hui, le CAMES évalue n’importe quel diplôme alors qu’il y a une multiplication des établissements privés'', a averti le secrétaire général du SAES, interrogé par le journal sur ''les enjeux de l’enseignement supérieur'', le thème d'un séminaire international récemment organisé à Dakar.

 

Seydi Ababcar Ndiaye a aussi plaidé plaidé pour l'harmonisation des modes de recrutement dans l’enseignement supérieur, dans les pays membres du CAMES. ''Nous avons constaté que les modes de recrutement dans l’enseignement supérieur ne sont pas les mêmes dans les différents pays membres'' du CAMES, a-t-il signalé.

 

''Le CAMES reste encore dans le système francophone dit de graduation : assistant, maitre-assistant, maître de conférences et professeur. Alors que dans le système français, il n’y a que deux titres, à savoir le maître de conférences et le professeur'', a expliqué le syndicaliste.

 

''Le système LMD (Licence-Master-Doctorat) n’est pas appliqué de la même manière dans les différents pays [membres du CAMES]. Or, si le système LMD a été mis en place, c’est pour permettre la circulation des étudiants d’une filière à l’autre, d’une université à l’autre et d’un pays à l’autre'', a relevé M. Ndiaye.

 

 

Aps

 

 

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