Publié le 9 Jan 2014 - 06:15
CULTURE – FOLKLORE

 Le pagne tissé Mandjak à l’honneur à l’Institut français

 

Hier, c'était l'ouverture d’un vernissage que l’Institut français de Dakar consacre au pagne Mandjak. Mise en place par la tisserande Maï Diop, ladite exposition fut précédée d’une conférence édifiante sur la symbolique et l’esthétique de la précieuse étoffe de coton tissé.

 

Tisserande installée à Saint-Louis, où elle a localement entamé une démarche de conservation des savoir-faire textiles mandjak depuis plus d’une décennie, Maï Diop donnait hier, à l’ex-CCF de Dakar, une conférence autour de la spécificité du pagne tissé issu de ladite ethnie et, par extension, des sociétés créoles d’Afrique de l’Ouest.

Intitulée «Les paroles tissées des Mandjaks : les tissus à messages», ladite présentation fut suivie d’une exposition elle aussi consacrée au pagne mandjak et mise en place à travers les coursives de l’Institut.

Le 1er événement a eu pour vocation de décrypter la symbolique et l’esthétique des étoffes mandjaks en mettant l’accent sur les messages et les usages peu connus de ces fameux «Séru Ndiaago», comme on les appelle en langue wolof. Cette conférence-exposition, accompagnée elle-même d’un film de Maï Diop, est une commande de l’Institut français de Saint-Louis à cette dernière. L’événement étant donc en co-production avec les Ateliers «Tësss…».

Le film, tourné lors de la résidence que Maï Diop a réalisée avec l’Institut français de Saint-Louis en janvier 2013 et l’émission de RFI «Si loin, si proche», est à découvrir en accès libre durant toute l’exposition.

Quant à «Histoires de pagnes», c'est une exposition conçue et réalisée en partenariat avec l’Institut français de Saint-Louis. Didactique et pointue, elle permet de mieux comprendre ces étoffes originaires de Guinée-Bissau, du Cap-Vert et du Sénégal.

Elle a aussi pour vocation de voyager dans le réseau sénégambien en 2014, où elle sera accueillie par les Alliances franco-sénégalaises de Kaolack et de Ziguinchor, et par l’Alliance franco-gambienne de Banjul.

Sophiane Bengeloun

 

Section: 
‘’RÉINVENTER L’ÉCONOMIE : SOLUTIONS DE L’ESS FACE AUX DÉFIS CONTEMPORAINS’’ : Alioune Ndiaye signe son 100e livre
ASSAINISSEMENT À THIÈS : Un projet pilote pour améliorer la gestion des boues de vidange
LANCEMENT DU PROGRAMME D’EXCELLENCE SENETECH : Une formation d’avenir au service des arts et de la culture
Afro-Américains
Nollywood week 2025
TROISIÈME ÉDITION DU SALON ¨AFRIQUE À CŒUR’’ : La culture africaine s’invite à Nantes, avec le Ghana à l’honneur
Itinéraires artistiques de Saint-Louis
REPORTERS SANS FRONTIÈRES : Un appel au respect des médias
PROJECTION PRESSE DU FILM “LITI LITI” : Une rétro sur Guinaw-Rails à l’épreuve du Train express régional
JOURNÉE MONDIALE DU THÉÂTRE Arcot retrace l’histoire de Nder et célèbre la dignité féminine
FESTIVAL STLOUIS’DOCS 2025 Plus de 50 films de 24 pays seront à l’honneur
‘’FRANCOPHONIE SUR AK SEN NDOGOU’’ : Les arts en scène, pour l’éducation
Mouvement Naby Allah
EXPOSITION EDUC’ART : La Casamance expose et l’environnement s’impose
CONTE SUR SCÈNE : ‘’Génies’’ en spectacle à Dakar
‘’HÉRITAGES VIVANTS’’ AU MONUMENT DE LA RENAISSANCE : Cuba, Colombie et Venezuela affirment leur africanité
GRAND PRIX DE L'ÉDITION AFRICAINE 2024 : Les éditions Jimsaan doublement consacrées à Paris 
CHRONIQUE - RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL AU SÉNÉGAL : Un enjeu crucial pour le développement socioéconomique
LE GALA INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE À NANTES : Un pont pour le cinéma sénégalais
NABOU CISSÉ, AUTEUR DU LIVRE "LES AILES DE FATIMA" : ‘’J’ai à mon actif plus d’une vingtaine de romans et recueils de poèmes non encore édités’’