Les ambitions de Sonko pour les couches vulnérables
Après Tamba et Kédougou, les vendredi et samedi, Ousmane Sonko et sa délégation ont fait cap sur Koumpentoum, hier. Arrivés tard dans la nuit du samedi au dimanche, ils ont, ce dimanche, fait une caravane avant d'effectuer un long déplacement vers le nord du Sénégal. Auparavant, le candidat de Sonko Président a livré un pan de son programme. Ses cibles : les jeunes, les personnes âgées, l'enfant et la mère et les personnes vivant avec un handicap.
En ce qui concerne les jeunes, le Patriote estime qu’il faut s'attaquer au système éducatif. Si les Sénégalais lui accordent leur confiance, il promet d'améliorer la qualité de l'enseignement par trois leviers : la revalorisation de la condition des enseignants, le renforcement des langues nationales, l'introduction de l'anglais, dès le primaire, la prise en charge des enfants de la rue... Ousmane Sonko ne s'en limite pas. Il promet, en outre, de revoir la carte universitaire. Jugeant ‘’inacceptable, qu'en ce 21e siècle, la majeure partie des régions n'aient pas d'universités publiques’’.
Il veut une adéquation entre l'offre de formation et le monde de l'emploi. Nous voulons également qu'au moins 40% de la commande publique soit réservée aux entreprises appartenant à des Sénégalais afin qu'elles puissent créer de l'emploi".
En ce qui concerne la femme et l'enfance, le leader de Pastef regrettant l'injustice contre ces couches vulnérables. Il propose l'allongement du congé de maternité à 6 mois, ainsi que la construction de crèches modernes pour leur permettre de s'accomplir, aussi bien d'un point de vue maternel que d'un point de vue point de vue professionnel. Dans la même veine, il a suggéré que les enfants des femmes décédées bénéficient de pensions.
Ousmane Sonko fait également les yeux doux aux personnes vivant avec un handicap. Promettant un retour aux valeurs morales de la solidarité pour une meilleure inclusion de ces couches, il entend ‘’veiller à l'effectivité de la loi d'orientation sociale qui existe déjà’’. ‘’Nous voulons aussi que les droits politiques de ces personnes soient préservés", dit-il. Avant de préconiser d'installer un service de gériatrie, dans chaque hôpital de niveau 1 ou 2, afin qu'ils puissent se soigner gratuitement.