45 milliards de la Banque mondiale pour la SENELEC
Du bol pour le secteur de l'énergie du Sénégal. La Banque mondiale a approuvé, hier, un crédit de 85 millions de dollars, soit 45 milliards 560 millions de francs Cfa. Cela est destiné à appuyer la Société nationale d’électricité (SENELEC) à ''réduire ses pertes techniques et commerciales et à améliorer la fiabilité des services de l'électricité'', selon un communiqué de la Banque daté d'hier.
Le financement sera utilisé sur une période de cinq ans pour améliorer et moderniser le réseau de transport et de distribution de l'électricité, poursuit le texte qui ajoute qu'il s’agira aussi de ''renforcer la transparence et la responsabilisation dans le secteur de l'énergie et de développer une stratégie à moyen et long terme pour le secteur de l'énergie. Il permettra aussi d’améliorer les systèmes de facturation à la SENELEC en vue de réduire les coûts de collecte et les pertes liées à la fraude''.
La Banque mondiale note que ''la performance commerciale de la SENELEC sera renforcée par l'installation de compteurs modulaires pour le prépaiement et de compteurs électroniques intelligents qui peuvent être lus à distance. Cet équipement répond aux normes internationales pour réduire la fraude. Le projet inclut également un appui pour l'introduction de lampes à basse consommation ainsi que des incitations par les prix pour que les clients réduisent leur consommation d’énergie''.
Selon Vera Songwe, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, cité dans le texte, "l'objectif du projet est d'accroître l'efficacité du secteur de l'énergie et la reddition de comptes''. Mme Songwe a ajouté que "les Sénégalais exigent de leurs leaders élus des services toujours plus importants et de meilleure qualité et une meilleure gouvernance dans tous les secteurs productifs de l'économie, en vue de rétablir la croissance".
Le coût total du projet qui est de 93,5 millions de dollars sera financé par le crédit de 85 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA) et par le gouvernement du Sénégal à hauteur de 8,5 millions de dollars (près de 4,6 milliards F Cfa).