Coalition juste
Pour aller au-delà de la conjoncture, des querelles politiques et des difficultés socioéconomiques que vivent les Sénégalais, la coalition Juste réfléchit sur son programme 2024-2029, apprend-on. ‘’Un tel programme devra permettre de faire des réformes majeures dans neuf domaines, notamment les institutions, le secteur privé national, la santé, la souveraineté et l'équilibre alimentaires, la solidarité et la cohésion nationale entre autres’’, précise-t-on dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’ hier.
‘’Mais tout cela ne sera possible qu'avec le respect des institutions de la République et de ceux qui les incarnent. C'est pourquoi la coalition Juste propose des réformes majeures qui seront soumises aux Sénégalais lors d'un référendum le 2 juin 2024 pour une nouvelle République forte, solidaire et démocrate au Sénégal’’, annonce-t-on dans la note. La création d’une Cour constitutionnelle, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature feront partie des réformes à proposer. ‘’Ainsi, en reprenant une proposition des Assises nationales, le Conseil supérieur de la magistrature «sera présidé par le premier président de la Cour suprême.
Le président de la République y sera représenté ainsi que le gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat (après son installation) ; suppression de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) ; l’instauration d’un Sénat (qui va regrouper les missions dévolues au Cese, au HCCT et à la Commission du dialogue des territoires qui seront supprimés), le rétablissement du droit de dissolution de l'Assemblée nationale sur toute la législature et l’élection des députés au scrutin majoritaire à deux tours par département avec une Assemblée nationale de 105 députés du peuple’’, figurent sur leur liste de propositions.
À cela s’ajoute la tenue des élections présidentielle et législatives jumelées à partir de 2029. ‘’Ces crises socioéconomiques que traverse le Sénégal doivent être des moments de réflexion profonde sur des solutions pérennes pour une société plus juste et un secteur privé national mieux encadré et plus compétitif’’, indique-t-on.