Maguette Sène veut quadrupler la capacité d’hébergement d’ici un an
Les conditions de vie difficiles des étudiants qui logent au campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar sont connues de tous. Le surpeuplement dans les chambres est devenu la cause de tous les maux qui gangrènent les efforts du Coud pour améliorer les conditions de vie des étudiants. C’est pour cette raison que le directeur général du Coud veut augmenter la capacité d’hébergement du campus.
Bientôt, les problèmes d’hébergement dans les différents campus de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ne seront plus qu’un mauvais souvenir pour les étudiants qui y logent.
Selon le directeur général du Coud, la capacité du campus social ne cesse d’augmenter depuis quelques années. D’ailleurs, pour renforcer cette capacité, annonce Maguette Sène, ‘’d'ici un an et demi, la capacité que nous avions trouvée ici en 2012 va être quadruplée. Je crois que d'ici décembre, on va réceptionner trois pavillons qui vont fournir aux étudiants une capacité supplémentaire de 800 lits. Il y a des critères d'excellence qui présideront à l'octroi de l'hébergement. De jour en jour, on voit la capacité d'accueil augmenter’’.
Dans ce sens, il indique que le logement des étudiants est une problématique sérieuse pour le président de la République. ‘’Je pense que le président Macky Sall a fait des efforts depuis qu'il est là. Parce qu’en 2012, la capacité d'hébergement de l'université Cheikh Anta Diop était de 5 000 lits et aujourd'hui, nous sommes à 11 000 lits’’, a-t-il rappelé.
Mais ‘’il n'empêche, il y a des chantiers qui sont en cours. Dans la grande cité, il est prévu huit nouveaux pavillons ; à Claudel six nouveaux pavillons. Quand ils seront réceptionnés, ils vont augmenter la capacité de 6 000 nouveaux lits’’, a assuré Maguette Sène.
D’ailleurs, informe le DG, par ailleurs Maire de la commune de Malicounda, tous les travaux qui étaient prévus pendant les vacances ont été réceptionnés.
Toutefois, il reste un problème classique dans le campus social ; c’est celui de l’approvisionnement en eau. Sur cette question, le directeur général du Coud fait savoir que le manque d'eau à l'université est plus ou moins endémique, dans la mesure où l’on a une population de 100 000 personnes là où il était prévu 30 000 âmes. De ce fait, il renseigne que pour régler le problème, ‘’il est question de mettre un dispositif qui permet de suppléer ce manque d'eau. C'est pourquoi un ensemble de bâches d'eau a été installé pendant les vacances dans la plupart des pavillons, qui permet de stocker l'eau pendant la nuit et de l'utiliser pendant la journée. Parallèlement, un dispositif de citerne qui devrait fonctionner 24 h/ 24. Nous avons prévu de faire des forages pour que les espaces verts soient arrosés à partir de cette eau, pour que l'eau de la Sen’Eau puisse être utilisée strictement pour la consommation’’.
A l’en croire, ‘’le manque d'eau est là et je crois que l'ensemble de ces mesures devrait permettre de pallier cela. On va demander que le débit de l'eau qu'ils nous fournissent soit augmenté. Mais le problème du surpeuplement du campus est un problème auquel il va falloir faire face toutes les semaines, même si nous parvenons à fournir de l'eau à 90 % aux étudiants’’.
IDRISSA AMINATA NIANG (MBOUR)