Le principal suspect passe aux aveux

La nuit du 2 mars dernier, un cambriolage a eu lieu au sein de la Direction de l’informatique du Trésor. Le procureur a confié l'enquête aux agents de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar qui ont mis la main sur un suspect.
Les investigations consécutives au cambriolage de la Direction de l'informatique du Trésor public, la nuit du 2 mars, ont permis d'identifier formellement un suspect. Selon nos informations, il s'agit de M. Sall, né en 1998, un marchand domicilié dans le populeux quartier de Rebeuss.
Interrogé, il a reconnu sans ambages les faits. Il ne s'est pas arrêté là. En effet, selon nos sources, il a désigné un certain Malaw comme étant son receleur. Les recherches entreprises par les enquêteurs pour l'interpeller ont permis de le localiser dans une célèbre localité. Ce ne serait plus qu’une question de temps, avant de lui mettre la main dessus.
Ce cambriolage a donné lieu à de nombreuses supputations, compte tenu de l’importance du Trésor. Hier, Amadou Tidiane Gaye, le directeur de la Comptabilité publique et du Trésor, était l’invité du 20 h de la RTS. Il a tenu à apporter des éclaircissements sur cet incident et à rassurer l’opinion publique quant à la sécurité et à l’intégrité du système d’information du Trésor.
Monsieur Gaye a confirmé que le cambriolage a eu lieu dans les locaux de la Direction de l’informatique, située près de l’église, un bâtiment distinct du service principal du Trésor localisé sur l’avenue Georges Pompidou. Les malfaiteurs ont exploité une faille de sécurité en passant par un balcon pour accéder aux locaux. ‘’Le matériel volé se limite à quelques ordinateurs. Nous travaillons en étroite collaboration avec la police pour établir les faits et identifier les responsables’’, a-t-il déclaré.
Dans la foulée, il a tenu à rassurer que le système d’information du Trésor n’a pas été perturbé. ‘’Notre système de gestion financière et comptable est basé dans d’autres emplacements sécurisés. Aucune donnée n’a été perdue, car nous disposons d’un système de protection et de sauvegarde permanent des données’’, a-t-il précisé.
Il a également ajouté que des analyses techniques approfondies ont été menées par des ingénieurs pour s’assurer de l’intégrité du système, permettant ainsi la reprise normale des activités dès le lundi 3 mars, au lendemain de l’incident.