Les francs-maçons de France appellent à un rassemblement le 18 juin
Nombreux sont ceux qui croient en la victoire du Rassemblement national, au soir du 7 juillet prochain, date du 2e tour des Législatives anticipées, après la dissolution de l'Assemblée nationale française.
D'ailleurs, dans un communiqué de presse, les francs-maçons de France parlent de ‘’l'inéluctabilité de la victoire de l’extrême droite’’. Pour autant, ils ne pensent pas que les jeux sont déjà faits. Ils appellent à ‘’un sursaut pour une République fraternelle’’, dans un communiqué de presse.
‘’Les obédiences maçonniques signataires lancent un appel solennel à la mobilisation de tous les francs-maçons, frères et sœurs, pour dire non à l’inéluctabilité de la victoire de l'extrême droite et de son idéologie de la haine’’.
Dans ce cadre, ils ont invité tous leurs pairs à se rassembler le 18 juin à 18 h à Paris et dans tous les orients de France.
La note signée par le Grand Orient de France, la Fédération française de l’Ordre maçonnique mixte international Le Droit Humain, la Grande Loge mixte universelle, la Grande Loge mixte de France et la Grande Loge mixte de Memphis-Misraim soulignent qu’aujourd’hui, les forces les plus réactionnaires ‘’cherchent à s’entendre, avec comme seule ambition celle de remettre en cause les fondamentaux de la philosophie des Lumières, sources du progrès’’.
Et en cette année où ‘’nous commémorons la mémoire de ceux qui sont tombés pour notre liberté face au joug nazi et au régime collaborationniste, les francs-maçons et les franc-maçonnes ne peuvent rester muets face au retour du bruit des bottes, des effets de menton et de la geste milicienne’’.
En outre, il est rappelé que ‘’fidèlement attachés à leur tradition humaniste et universaliste, les francs-maçons et les franc-maçonnes seront plus que jamais de ce combat essentiel, celui de la défense de la République fraternelle, car il ne faut plus seulement sonner l’alerte, mais agir’’.
Et cela signifie, selon eux, ‘’agir sur le terrain, agir dans nos loges, agir en dehors des temples. Agir, c'est aussi entendre la colère de celles et de ceux qui ont pu par lassitude ou par désespoir porter le 9 juin dernier leurs suffrages sur les fossoyeurs de la République, afin de les convaincre que l'extrême droite est une impasse’’.