Publié le 1 Mar 2012 - 09:41
CONTRIBUTION

DES SOLUTIONS D’URGENCE CONTRE LE DEVERSEMENT DES EAUX USEES SUR LA ROUTE DES PARCELLES ASSAINIES

 

Depuis bientôt plus de quinze jours que les populations riveraines du rond point « Case-Bi » aux Parcelles Assainies souffrent des effets des eaux nauséabondes qui se déversent le long des allées entre les Unités 5, 6, 7 et 8.

 

Nous voulons attirer l’attention de l’opinion, mais surtout des autorités sur les conséquences graves de ce drame qui est en train de se dérouler sous l’œil impuissant des populations.

 

Au-delà du fait que cela entrave considérablement la liberté d’aller et de venir des personnes et des biens, cette situation risque à la longue de générer un véritable problème de santé publique.

 

Et malheureusement aucune personne qu’elle soit habitant des Parcelles Assainies ou non ne sera épargnée.

 

C’est peut être même plus dramatique pour les populations éloignées que pour nous qui la vivons au quotidien. Car ceux-ci en méconnaissance de cause ne prennent pas les précautions que nous prenons, nous qui sommes proches du fléau.

 

Imaginez une personne qui traverse à gué cette mauvaise eau et qui se rend dans quelque endroit de la ville ou du pays. Il aura déposé sur la moquette de son hôte toutes les bactéries qu’il avait convoyées durant la traversée de cette mauvaise eau. Et chaque jour ce sont des millions de bactéries qui sont ainsi déposées dans les bus et autres véhicules de transport en commun, dans les bureaux et les maisons sans que leurs propriétaires puissent en douter. Et hélas, ils ne prendront jamais les précautions que nous autres riverains prenons parce que plus exposés. Ils seront des victimes malgré eux.

 

Nos enfants ne vont plus à l’école. Nous les avons retenus à la maison par mesure de sécurité.

 

Tous les commerces qui avaient pignon sur rue le long de ces deux voies sont fermés par mesure d’hygiène.

 

Des hommes et des femmes du 3e âge, des enfants, des femmes bébé sur le dos tombent chaque jour avec habits et bagages dans cette mauvaise eau car ne pouvant pas enjamber les briques de fortune posées par les populations pour faciliter la traversée.

 

Tout déplacement est limité dans cet endroit. A cela s’ajoute que la nuit la route est sombre car les lampadaires qui illuminaient les allées sont bizarrement éteints.

 

Aussi, nous lançons ce cri de détresse.

 

A l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) d’abord, pour qu’elle puisse entreprendre une solution B en attendant la solution A qui consisterait à résoudre définitivement le problème.

 

Aux autorités étatiques pour qu’elles trouvent des solutions durables à ce problème qui risque de mettre toute une population dans un piteux état de délabrement sanitaire.

 

Aux autorités municipales concernées (Parcelles Assainies, Golf Sud, Cambéréne, Ville de Dakar et Ville de Guédiawaye) d’essayer des solutions provisoires en attendant les vraies solutions de l’ONAS et de l’Etat.

 

Aux autorités du service d’hygiène pour que des mesures de préventions soient préconisées sur le site et aux environs.

 

Nous osons croire qu’une solution définitive sera trouvée et comptons sur la prompte diligence des uns et des autres.

 

Pour le Collectif des Riverains

de la Case pour la Sauvegarde de l’Environnement (CASE)

Le Coordonnateur Abdoulaye CISSE

77 572 61 67

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