Offrir de meilleures conditions d’études aux élèves aveugles
La candidate de l’Initiative démocratique Jubël était hier matin dans la capitale du Rail. En visite à l’Institut national d’éducation des jeunes aveugles (INEFJA), Diouma Diakhaté a promis, une fois élue présidente de la République, de leur offrir de très bonnes conditions d’études. De la manière dont la candidate a abordé la question en mettant pied au dit institut, il est clair qu’elle n’avait pas prévu de le visiter.
Elle l’explique à ces termes : ‘’J’ai écouté la radio et j’ai entendu votre grève. C’est ce qui m’a poussée à passer ici pour compatir à votre douleur et je vais le régler dès que je serai présidente’’. En effet, depuis deux jours, les élèves de l’INEFJA dorment à la belle étoile pour soutenir leurs camarades bacheliers qui campent devant l’Assemblée nationale. Les élèves réclament ainsi de meilleures conditions d’études et l’orientation des bacheliers au niveau des universités étrangères. Une visite qui a énervé le président de l’Institut, Mansour Ndior car dit-il, on ne l’a pas prévenu de la visite de la candidate. ‘’Il y a certes un mouvement de 50 pensionnaires à Dakar et un boycott des cours depuis un certain temps par les élèves et effectivement ils ont dormi à la belle étoile, mais pas de grève de la faim’’, précise-t-il.
Au préalable, vers 10 heures dans la matinée, Diouma Diakhaté a donné des cours de stylisme aux élèves de l’académie de coupe et couture de Thiès. Des cours pratiques et gratuits, c'est la surprise que la candidate a réservée aux jeunes stylistes. Pour la remercier de ce geste, les stylistes de Thiès à travers leur directeur Babacar Gaye, promettent de voter pour elle. D’après M. Gaye, Diouma Diakhaté est l’idole des élèves qui comptent lui emboîter le pas dans la mode. La candidate se dit sensible à la cause des enfants. Mieux dira-t-elle : ‘’Nous sommes du même monde c’est-à-dire le monde de la mode’’. Et vu la situation précaire des élèves, la candidate promet d’aider ce corps de métier en lui facilitant l’accès aux crédits, par l’ouverture de structures après leur formation.
Ndèye Fatou Niang (Correspondante, Thiès)