Six mois pour achever tous ses projets à la tête de ce pays.
Djibril Ngom, candidat à la présidence de la République était en visite de proximité dans la capitale du Mouridisme où il a été reçu par bon nombre de chefs religieux au premier rang desquels la famille de Darou Salam. A cette occasion, il a déclaré se donner six mois pour achever la phase de transition ; ce qui va permettre l’envol de ce pays qu’il compte diriger au soir du 26 février si les Sénégalais lui font confiance.
Et pour ce faire, il compte sur l’agriculture dans le sens large du terme comme un des leviers sur lesquels le Sénégal va amorcer son développement. Ce qui passe par la concentration de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture dans un seul ministère qui sera coordonné par un seul et unique ministre. Ce qui, à ses yeux, ne dispersera pas les forces de son gouvernement mais constituera pour lui un moyen pour la rationalisation des ressources de ce pays. Djibril Ngom compte sur l’endiguement c’est-à-dire faire de sorte que tout ce qui est en train de se perdre dans ce pays puisse être récupéré dans les plus brefs délais. En d’autres termes, Djibril Ngom ne veut plus voir les grosses pertes que subit la nation sénégalaise, pertes qui sont inhérentes à une mauvaise politique de développement du gouvernement de l’alternance.
Les produits de cet endiguement vont être utilisés pour le financement des nombreux projets des jeunes et des femmes qui chaque jour sont à la recherche d’emploi. Et le candidat d’ajouter que c’est parce que les gens sont désœuvrés au Sénégal qu’il y a dans ce pays certaines dérives. ‘’Notre objectif, c’est d’assainir les mœurs, c’est pourquoi je demande à mes camarades de ne jamais verser dans la violence parce que nos ancêtres n’ont jamais été violents’’, dira M. Ngom qui poursuit : ‘’Ce sont ces comportements que je veux ramener au Sénégal ; ainsi, personne n’aura le temps de faire des commérages sur son prochain’’. Après cette phase d’endiguement, le candidat de l’espoir, de la paix, de la rupture dans la paix devra se pencher sur la réalisation sinon la concrétisation de ses projets de développement.
Babacar Diouf