Publié le 20 Nov 2012 - 15:19
HOLLANDE

Au Mali, pas de discussions avec "des groupes liés au terrorisme"

 

Le président François Hollande a exclu mardi toute "discussion avec des groupes liés au terrorisme" dans le nord du Mali contrôlé par des islamistes armés dont certains liés à al-Qaïda, à l'issue d'un entretien avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

 

"J'ai souligné qu'il y avait des progrès, grâce à la pression des Africains eux-mêmes par rapport à la perspective d'une intervention" de troupes africaines dans le nord du Mali "et qu'il y avait un dialogue politique", a déclaré à la presse le chef de l'Etat français.

 

Mais ce dialogue politique doit "être lui-même éclairci, c'est-à-dire qu'il ne peut pas y avoir une discussion avec des groupes qui sont liés au terrorisme", a-t-il souligné.

 

Selon un communiqué de l'Elysée, M. Hollande a aussi "souligné le rôle actif de la France au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de l'adoption d'une résolution, au cours du mois de décembre, autorisant le déploiement d'une force africaine au Mali".

 

Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé qu'il partageait "avec la France la même volonté d'en terminer avec ce foyer de terrorisme au Sahel".

 

"La situation est extrêmement difficile" mais "je crois que nous allons pouvoir traiter et régler définitivement ce problème" du terrorisme "qui mine le développement notre région", a-t-il déclaré aux côtés du président français.

 

"L'approche actuelle, c'est d'engager des forces mais aussi de continuer à dialoguer et à discuter pour essayer d'engager un processus qui puisse mettre fin" à cette situation, a-t-il poursuivi.

 

Il faut "essayer de fédérer tout le monde dans cette lutte qui est une lutte vitale pour notre pays", a encore souligné le président mauritanien.

 

Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a approuvé l'envoi dans le nord du Mali d'une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l'Onu doit se prononcer en décembre sur cette intervention.

 

La situation reste tendue avec des combats qui opposent islamistes et rebelles touaregs.

 

Pour sa part, le président mauritanien va rentrer samedi dans son pays après plus d'un mois d'absence. Il avait été hospitalisé en France après avoir été blessé par balle par un soldat mauritanien près de Nouakchott le 13 octobre.

 

 

JeuneAfrique

 

 

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