Publié le 12 Dec 2012 - 15:23
HOSPITALISE POUR INFECTION PULMONAIRE

Mandela "a fait des progrès"

 

L'ex-président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé pour une infection pulmonaire depuis samedi à l'âge de 94 ans, a fait des progrès et ses médecins sont satisfaits de sa réponse au traitement, a indiqué la présidence mercredi.

 

"Les médecins s'occupant de l'ancien président Mandela ont rapporté qu'il avait fait des progrès ces dernières 24 heures et ils sont satisfaits de la façon dont il répond au traitement", a écrit la présidence dans un communiqué.

 

La présidence sud-africaine avait indiqué mardi que les examens qu'avait subi le héros national anti-apartheid ont révélé le réveil d'une ancienne infection pulmonaire.

 

Nelson Mandela avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 pour une infection de même nature, probablement liée aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de captivité dans les geôles du régime de l'apartheid.

 

Les nouvelles ne sont pas nombreuses, mais les sources officielles répètent depuis qu'il a été hospitalisé que Nelson Mandela va aussi bien que possible et qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Ni le gouvernement, ni l'ANC, le parti au pouvoir qui doit tenir son congrès à partir de samedi, n'ont modifié leurs agendas.

 

Tous les médias du pays suivent de près les informations sur l'état de santé de Mandela, considéré par l'immense majorité de ses compatriotes comme une icône nationale de la réconciliation et du pardon, pour avoir négocié avec le pouvoir blanc la fin de l'apartheid et l'instauration d'une démocratie multiraciale en 1994.

 

La sécurité a été renforcée devant l'hôpital militaire de la périphérie de Pretoria où il a été admis.

 

"Les infections pulmonaires sont l'un des problèmes les plus courants lorsqu'on prend de l'âge, cela n'a rien d'inhabituel", a expliqué à l'AFP le Dr Mark Sonderup, vice-président de l'ordre des médecins sud-africains.

 

"Il faut que ce soit traité correctement, ce qui est apparemment le cas", a-t-il ajouté, reconnaissant que "toute complication de santé chez les sujets très âgés est potentiellement un motif d'inquiétude".

 

J.A

Section: 
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc
FRAPPES ISRAÉLIENNES À BÉZIERS : Des Libano-Sénégalais parmi les victimes
DEUX ATTAQUES REVENDIQUÉES PAR LE JNIM SECOUENT BAMAKO : Un nouveau chapitre de violence jihadiste au Mali
EXTRÉMISME VIOLENT : Confidences et analyses sur les facteurs de radicalisation des jeunes au Bénin
ISRAËL: Découverte à Gaza des corps de six captifs du 7 octobre, la centrale syndicale décrète une «grève générale»
Burkina Faso : Une partie des paramilitaires russes de la Brigade Bear quittent le pays
Drame en RDC
SENEGAL : Nouvelles révélations sur l’accord secret conclu entre Macky Sall et Ousmane Sonko
PROPAGANDE SUR UNE ATTAQUE TERRORISTE AU MALI : Yacine Fall recadre l'ambassadeur d'Ukraine
Algérie : Pour freiner l’exode de ses médecins, l’Algérie gèle la certification de leurs diplômes
Guerre au Mali : Les séparatistes du nord du Mali affirment avoir tué 84 mercenaires Wagner et 47 soldats maliens fin juillet
Moyen-Orient : Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran, l'Iran accuse Israël d'une attaque «aérienne»
Procès du massacre de 2009 en Guinée : Moussa Dadis Camara condamné à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité
REPRISE AFFRONTEMENTS ARMÉE MALIENNE-REBELLES TOUAREGS : Tinzaouatène, nouvel épicentre du conflit dans le Nord-Mali
UN AN APRÈS LA PRISE DE POUVOIR DU CNSP : Le général Tiani se rêve en nouveau Seyni Kountché
Tentative d’assassinat de Donald Trump : La directrice du Secret Service démissionne
Mali : Une attaque jihadiste fait 25 morts à Dembo dans le centre du pays
Présidentielle américaine : A peine lancée, la campagne de Kamala Harris déjà sur les rails
SÉANCE PLÉNIÈRE DU PARLEMENT DE LA CEDEAO : Guy Marius Sagna, le député antisystème 
FORTES TENSIONS ET RISQUES DE CONFLIT ENTRE LA CÔTE D'IVOIRE ET LE BURKINA FASO : Les raisons de l’escalade