Publié le 30 Jan 2024 - 15:30
KOLDA - ZIARRA SARÉ MAMADY

 Des prières pour une élection présidentielle apaisée formulées

 

Les rideaux sont tombés sur la 50e édition de la Ziarra annuelle de Saré Mamady. Une cité religieuse située à 9 km de Kolda. Durant 48 heures, les guides religieux et les fidèles venus du Sénégal et de la sous-région ont formulé des prières pour une élection présidentielle paisible et un Sénégal de paix, uni et prospère.

 

Située à 9 km de Kolda, Saré Mamady, une cité religieuse, était le point de convergence de guides religieux, de disciples et d’autorités administratives venus du Sénégal et de la sous-région. C'était à l’occasion de la 50e édition de la Ziarra de cette localité. Elle s’est déroulée dans une grande ferveur. Le Saint Coran a été lu dans son entièreté et plus d’un million de ‘’Salatoul Fatiha’’ récités, afin de prier pour la stabilité et la cohésion sociale au Sénégal.

‘’Cette année, nous sommes très fiers de célébrer cette 50e édition avec l’ensemble des communautés religieuses, remercier tous les chefs de service et l’ensemble des autorités administratives de mon pays, sans oublier le président de la République Macky Sall, tous, ils se sont impliqués pour la réussite de cet événement religieux’’, s’est félicité le khalife général de Saré Mamady.

Chérif Al Haiba Aidara a fait savoir qu’ils ont prié pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité et de cohésion sociale. ‘’Car nous savons tous que sans la paix, il ne peut y avoir point de développement dans un pays’’. Le khalife général de préciser que la paix se résume en cinq mots. Il s’agit pour lui, de ‘’la solidarité humaine, la cohésion sociale, le respect de son concitoyen, la sollicitude et la droiture. Si toutes ces conditions sont réunies, il ne peut y avoir de guerre’’.

À la tête d’une délégation, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le professeur Moussa Baldé, venu représenter le gouvernement du Sénégal, a sollicité des prières pour une élection présidentielle apaisée. ‘’Le Sénégal est un pays de paix. Et c’est dans la paix que nous pouvons avoir un développement et une émergence. Nous avons vécu pendant 12 ans dans la paix. Donc, il faut féliciter le président de la République Macky Sall, pour avoir réussi ce pari et permis à l’État de fonctionner et d’avancer dans la paix et la concorde’’, s’est réjoui Moussa Baldé.

À quelques semaines de l’élection présidentielle du 25 février 2024, il a lancé un appel à l’endroit de tous les guides religieux pour qu’ils formulent des prières pour qu’au lendemain du scrutin, que tout le monde reprenne ses occupations.  

NFALY MANSALY

Section: 
Tas accuse Pastef de "Clanisme"
PUBLICATION DES RAPPORTS D’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE : Diomaye et Sonko font pire que Sall
VOITURE DES DÉPUTÉS À 54 MILLIONS F CFA : La fracture morale
VISITE DE SONKO À PÉKIN : Une diplomatie économique au service de la souveraineté
LIBÉRATION DES DÉTENUS, HAUTE COUR DE JUSTICE, LIBERTÉ DE LA PRESSE : Ces mesures fortes attendues par l'opposition républicaine
FIN DIALOGUE NATIONAL : Mi-figue mi-raisin
SITUATION PARTI SOCIALISTE : Les responsables de Dakar appellent à la réunification
JET PRIVÉ DU PM : Entre fantasmes et réalité
DIALOGUE NATIONAL AU SÉNÉGAL : Incertitudes autour du statut du chef de l’opposition
POURSUITE DES TRAVAUX DU PORT DE NDAYANE : Plus de 480 milliards F CFA  investis  en 2025
POUR LA LIBÉRATION DE MANSOUR FAYE : La Cojer départementale de Ndar  se mobilise
MANQUE D’EAU À NDIOSMONE-PALMARIN : Les populations marchent contre la Se’o
MACKY SALL DANS LA COURSE POUR L'ONU : Ambition personnelle ou défi diplomatique africain ?
APR ET GSB PRENNENT LE CONTRE-PIED DU POUVOIR : Le dialogue parallèle des opposants
SÉNÉGAL BINU BOKK : La nouvelle voie politique de Barthélemy Dias
SYSTÈME POLITIQUE : Le dialogue de la réconciliation 
FICHIER ÉLECTORAL : Les limites de l'inscription automatique 
Dialogue national/ PDS
DIALOGUE NATIONAL DU 28 MAI PROCHAIN : Taxawu Sénégal y sera, Gueum Sa Bopp encore indécis
GOUVERNANCE ET TRANSPARENCE PUBLIQUE : Le Forum civil exige plus d’inclusion et de redevabilité de l’État