L’APR sur l’affaire Farba
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Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR s'est prononcé hier sur l’affaire Farba Ngom. Selon un communiqué, le Sen s'étonne que, malgré les contestations et les garanties proposées pour démontrer sa volonté de ne pas se soustraire à la justice, Farba a été « injustement » privé de liberté. Cette décision, qu’il juge « cruelle », est encore la preuve éclatante d’une justice malade, qui manifestement est devenue une machine d’exécution des directives et désirs d'Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal. C’est lui qui a donné les instructions fermes de procéder à l’arrestation de Farba après l’avoir menacé ouvertement et publiquement à Matam.
C’est pourquoi, contre toute normalité, cette justice critiquée vertement par Sonko, devenu Premier ministre et chef de parti, oriente son horloge à l’heure de la primature. En décidant de l’emprisonnement du député Mouhamadou Ngom, dit Farba, le juge d’instruction n’a fait que suivre et signer l’exécution d’une commande politique du responsable politique de Pastef et Premier ministre, lit-on dans la note. Par conséquent, il « dénonce avec la dernière énergie cette arrestation plus qu'arbitraire ». M. Ngom est, selon ses camarades, « l’otage politique d’un régime aux abois qui n’a aucune solution face aux préoccupations des Sénégalais ».
...En outre, le Sen de l’APR appelle toutes les forces politiques et citoyennes, d’ici et de la diaspora, à se mobiliser pour faire face à l’injustice qui menace notre démocratie et hypothèque le futur du Sénégal. De même, il exhorte la magistrature, pilier central de la justice, à éviter de transformer notre justice en un appareil politique, au service d’un règlement de comptes politiques. Dans cette période de crise, où les Sénégalais sont en proie à des difficultés de toutes sortes, le Secrétariat exécutif de l’APR, plus que jamais aux côtés d’un peuple trompé, abusé et désespéré, demande aux organes déconcentrés et décentralisés du parti, de ses alliés et à toutes les forces politiques de l’opposition de se mobiliser pour faire face à cette forfaiture.
Face à cette volonté manifeste et implacable de casser notre parti en s’attaquant à ses principaux responsables, le Sen prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale des dérives des dossiers judiciaires, fruit d’un complot et de machinations abjectes dont le seul but est de museler le principal parti d’opposition du Sénégal par l’embrigadement de ses leaders ainsi que de toutes voix discordantes pour masquer leur incompétence chronique, ajoute-t-on dans la note.