''Ce n'est pas un Balla Gaye 2 qui peut m'ébranler''
Devant affronter Balla Gaye 2, le 2 juin, Tapha Tine de l'écurie Baol Mbollo affiche confiance. À l'occasion d'un open press qui lui a été consacré hier, le ''Géant du Baol'' s'est dit prêt à en finir avec son adversaire. Selon lui, ce n'est pas Balla Gaye 2 qui va perturber sa tranquillité.
L'excès de confiance ne constitue pas un piège pour vous ?
Ça fait longtemps qu'on prépare ce combat. J'ai commencé à m'entraîner avant la conclusion des démarches pour ce combat. Je suis prêt depuis deux mois. Je l'ai dit à mon adversaire (Balla Gaye 2). J'ai fait face à un lutteur plus redoutable que Balla, c'est mon dernier adversaire, Bombardier que tout le monde évitait, vous le savez. Et je suis sorti vainqueur de ce duel. Donc, ce n'est pas un Balla Gaye 2 qui va m'ébranler. Actuellement, j'ai diminué les entraînements. Je faisais quatre séances par jour ; présentement, j'en fais deux.
Pouvez-vous nous dire pourquoi vous n'avez pas voulu monter sur la balance lors du face-à-face ?
C'est auparavant qu'on faisait la pesée des poids lourds et des poids légers dans la lutte simple. Aujourd'hui, cela n'existe plus. Pour moi, la balance n'avait pas sa place là-bas. Je ne sais même pas d'où elle est venue et on me demande d'y monter. Vous savez très bien que je ne le ferai pas.
Vous avez dans votre écurie des poids légers avec qui vous faites des contacts alors que Balla Gaye 2 pèse 150 kg. Avez-vous un sparring-partner de la taille de votre adversaire ?
Je rends grâce à Dieu. Car c'est lui qui m'a donné ces gens avec qui je partage l'écurie Baol Mbollo. J'ai eu à affronter toutes les catégories et je m'en suis sorti. Donc, je crois que la question ne se pose pas à ce niveau. Ce sont eux que je connais et avec qui je me suis habitué à travailler. Alors qu'on me laisse continuer avec eux.
Lors de vos entraînements, on vous a vu travailler la bagarre en l'air, alors que votre adversaire attaque en bas...
La bataille englobe plein de choses. Il faut bien regarder mes combats, il s'agit de la lutte avec frappe. Moi, je donne des coups en contrôlant. C'est comme ça que je lutte.
''S'il ne fait pas attention, je vais l'attaquer, le ceinturer et le terrasser''
Est-ce que vous avez un plan pour faire face à la rapidité de votre adversaire ?
Est-ce que je ne suis pas plus rapide que lui ? S'il ne fait pas attention, je vais l'attaquer, le ceinturer et le terrasser.
Lors de votre face-à-face, vous aviez dit à votre adversaire que ses 150 kg répondent à votre attente. Que doit-on comprendre par là ?
Oui, c'est ce que j'attendais de lui. Je lui avais dit, lorsqu'on nous nous sommes croisés à l'aéroport de Paris, d'augmenter son poids comme bon lui semblait. Heureusement, c'est ce qu'il a fait. Il est revenu, je l'ai vu. Ce poids me convient très bien et je sais pourquoi je l'ai dit.
Pourquoi aviez-vous dit à Balla que ses entraînements n'étaient pas suffisants ?
On se connaît, nous sommes tous des lutteurs. Quand je fais face à un lutteur qui s'est entraîné ou pas, je le sais. Je sais pourquoi je l'ai dit.
Qu'est-ce que vous avez prévu côté mystique pour faire face à l’arsenal mystique de votre adversaire ?
Depuis que j'ai commencé à lutter pour des seconds combats, j'ai eu des gens pour me soutenir et qui se trouvent en Casamance, notamment, les familles Tambédou et Cissé que je salue au passage.
Comment réagissez-vous par rapport à la sortie de Selbé Ndom (voyante) qui prédit que le vainqueur est celui qui a la coiffure ''Davala'' (Balla Gaye 2 s'est coiffé ainsi) ?
Je ne me préoccupe même pas des déclarations de Selbé, je n'y crois même pas. Et cela est valable pour tout le monde.
''Yékini m'a dit...''
Vous avez dit que vous attendrez votre adversaire. S'il ne vient pas, allez-vous toujours l'attendre ?
Tout dépend de comment il va aborder le combat. S'il vient se battre, je vais me battre avec lui. S'il vient lutter, je vais lutter avec lui. Moi, je fais tout. Je donne des coups de pied, je fais la lutte, je cogne.
Confirmez-vous que votre entourage a des contacts avec Yékini ?
Je vais vous dire une chose : Yékini, c'est mon grand frère, on partage la même salle de gym. Les prières qu'il fait à mon endroit me suffisent. ''Que Dieu t'accorde la victoire !'', c'est ça qu'il m'a souhaité et qu'il continue de faire.
Par LOUIS GEORGES DIATTA
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