Publié le 28 Mar 2019 - 18:29
ORGANISATION DU PELERINAGE CHRETIEN

Les nouvelles mesures 

 

Suite à un appel d’offres lancé en décembre 2018, le pèlerinage chrétien en terre sainte, édition 2019, a officiellement démarré en termes d’organisation, sous la coupole du Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques. Hier, au cours d’un point de presse, ledit comité a livré les principales et nouvelles informations relatives au déroulement et à l’organisation.

 

A environ quatre mois du pèlerinage chrétien, le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (Cinpec) a tenu à informer l’opinion et les chrétiens en particulier de l’ouverture des inscriptions à la permanence du comité. En effet, l’édition 2019 est prévue du 24 août au 13 septembre 2019. Il faudra débourser 2 700 000 F Cfa par pèlerin, tout frais compris. Seuls les baptisés âgés de moins de 70 ans peuvent participer au pèlerinage et ces derniers doivent être physiquement aptes. Pour le prouver, ils devront présenter des documents acquiesçant de leur baptême et de leur aptitude physique.

Durant trois semaines les pèlerins passeront 10 jours en Israël, 5 à Jérusalem, de même qu’à Nazareth. Un moment de prière est prévu à Lourdes, sur les lieux de l’apparition de la Vierge Marie, ainsi qu’une rencontre avec le pape François à Rome. Depuis 2015, ce pèlerinage sur les lieux saints de la chrétienté est annuel, du fait de la forte demande. En outre, le personnel d’encadrement spirituel, sanitaire, médiatique et étatique (20 encadreurs) est entièrement pris en charge par le comité.

‘’Pèlerins de l’annonciation : je suis la servante du Seigneur’’, tel est le thème de l’édition de cette année, tiré du chapitre 1 verset 38 de l’Evangile de saint Luc.  Selon monseigneur Paul Abel Mamba, Président du Cinpec et Evêque du diocèse de Ziguinchor, ‘’le thème de cette année est choisi en fonction de l’actualité de la vie de l’Eglise universelle. Il a un lien avec le synode des jeunes du mois d’octobre dernier à Londres où il était question d’interpeller les jeunes sur leur vocation. Nous voulons, donc, que les pèlerins prennent conscience de la leur, en tant que chrétien et en tant que membre de la société, et nous leur proposons Marie comme modèle, puisqu’elle a été, toute sa vie, servante du Seigneur’’.

Il estime que ce pèlerinage est une démarche de foi permettant au chrétien de faire l’expérience concrète de marcher sur les pas du Christ. A l’en croire, le chrétien est appelé à revivre le parcours de Jésus, d’en comprendre le sens et d’en témoigner chaque jour par ses actes quotidiens. Ce sera ainsi l’occasion de vivre sur le terrain les écritures de l’Evangile, d’où le nom de ‘’Cinquième Evangile’’ donné au pèlerinage chrétien. Les pèlerins auront aussi l’occasion de s’imprégner de la vie des premiers disciples du Christ, des premières communautés chrétiennes.

De nouvelles mesures

En vue d’assurer une bonne coordination des activités, le comité interdiocésain prévoit 350 pèlerins au lieu de 500, lors des éditions précédentes. ‘’Lorsqu’il y a un certain nombre de pèlerins, nous sommes obligés de les loger dans différents hôtels. Réunir tout le monde et faire les choses ensemble s’avère compliqué. Il arrive que certains disparaissent dans la nature ou en profite pour rester dans ces pays. Mais, pour cette édition, nous serons tous dans le même hôtel’’, a déclaré Mgr Mamba.

Selon lui, le défi, aujourd’hui, est d’inscrire officiellement cet événement dans l’Agenda du Sénégal. Aux pèlerins, il demande une motivation purement religieuse basée sur la foi chrétienne, afin de ne pas confondre le pèlerinage à un tourisme religieux, ni à un moment propice pour développer un quelconque commerce.

‘’Nous sommes dans une dynamique d’aide à tous ceux qui veulent faire ce pèlerinage, mais qui manquent de moyens financiers. Les habitués qui ont voyagé quatre à cinq fois, chose qui n’a pas grand intérêt, sont invités à aider cette catégorie de personnes’’, a-t-il ajouté. Monseigneur Paul Abel Mamba demande, par ailleurs, à l’Etat un local à même de recevoir l’ensemble des pèlerins pour des séances d’échanges, en plus d’une facilitation dans l’obtention des visas et un soutien matériel.

Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques existe depuis 1964 et compte les différents délégués des diocèses et les représentants de toutes les entités de l’église.

EMMANUELLA MARAME FAYE

 

Section: