Partenariat de Ouagadougou
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Lors de la 10e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou, la détectrice de cette structure a confié qu’après avoir célébré, l’an dernier, neuf ans après la création du PO, l’atteinte de leur objectif de la phase d’accélération qu’ils avaient d’ailleurs surpassé, 2021 marque la 10e année de création dudit partenariat.
Selon Marie Ba, ils ont eu à célébrer l’accroissement du leadership politique au sein des neuf pays qui composent cette structure, un meilleur alignement de leurs bailleurs et partenaires derrière les priorités dégagées par le ministère de la Santé, une multi-sectorialité plus accrue sur la question de la Planification familiale (PF), le changement de certaines normes sociales néfastes a la PF, la structuration de la société civile en coalition avec des organisations de la société civile en faveur de la PF, des jeunes en alliance (Alliance régionale des jeunes ambassadeurs pour la santé reproductive et la planification familiale), ainsi que des religieux en alliance (Alliance des religieux de l’Afrique de l’Ouest pour la promotion de la santé et du développement). Bien entendu, d’autres alliances, réseaux, structures et organisations se sont également constitués pour apporter leur pierre à l’édifice et solidifier son mouvement. Tous ces éléments, poursuit-elle, sont à célébrer.
...‘’Nous sommes aujourd’hui à l’entame de notre nouvelle phase avec une vision élaborée à l’horizon 2030. Une phase plus ambitieuse, plus inclusive pour la santé, le bien-être et l’autonomie de nos femmes et jeunes filles d’Afrique de l’Ouest. Ces 6,5 millions d’utilisatrices additionnelles permettront à notre région d’atteindre 13 millions d’utilisatrices en 2030. Pour cela, les pays devront, comme pour la phase Urgence d’agir, augmenter, sinon doubler leur taux de prévalence contraceptive.
Nous l’avons déjà fait, nous pouvons le refaire et nous le referons ! Nos priorités, définies l’an dernier par notre communauté, plus particulièrement nos jeunes leaders, représentants des gouvernements locaux, seront désormais axées sur les jeunes, la recherche et les évidences pour les preneurs de décisions, la planification familiale en contexte humanitaire, les normes sociales, ainsi qu’accroitre le renforcement de l’accompagnement aux pays qui ont du mal à atteindre leur objectif’’, a-t-elle plaidé. Avant de confier que les jeunes du PO se sont retrouvés en prélude à cette réunion. Avec plus de 763 participants, ils ont déroulé un agenda élaboré par eux-mêmes et en collaboration avec la Conférence internationale pour la planification familiale 2022. Ils sont revenus sur l’impact et les données et l’impact de ces crises sur la santé reproductive des jeunes. La CIPF2022 dont le PO, fait partie du comité d’organisation et de l’institut Gates pour la population et la santé reproductive.