Les Etats-Unis d'Afrique se feront en 2017, selon un universitaire
Youssou Gningue, professeur au Département de mathématiques et informatique à l’Université Laurentienne au Canada, a déclaré lundi Dakar que l’échéance 2017 est la bonne pour la mise en place des Etats-Unis d’Afrique.
‘’Le rendez-vous des Etats africains d’aller vers un Etat fédéral c’est pourquoi il faut oser et travailler pour que cela puisse se réaliser l’échéance 2017’’, a dit M. Gningue. Il faisait un exposé sur l'‘’Approche stratégique vers les Etats-Unis d’Afrique’’, lors d’une rencontre organisée par le Département de mathématiques et informatique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), à l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), à Dakar.
Le projet Etat virtuel d’Afrique (EVA), devant être logé dans un site internet, décrit les interactions entre les différents Etats. Par simulation, il fournit le niveau socioéconomique de chaque pays dans le cadre de la fédération, a-t-il expliqué. ‘’Dans deux ans, nous allons rendre notre bâton de pèlerin pour convaincre le maximum avant d’arriver à cette date butoir et montrer que nous sommes prêts à la fédération’’, a indiqué Youssou Gningue.
Selon lui, dans cet Etat virtuel, on évaluerait les gains économiques de la fédération. ‘’A partir de ce moment, le doute ne sera plus permis. En vulgarisant un tel projet, on force la conscience africaine qui va générer une conscience au niveau des politiques.’’ ‘’L’avantage c’est que les Etats resteront souverains et la diplomatie africaine sera plus représentée dans les organisations internationales comme l’ONU, au Vatican…’’, a estimé M. Gningue.
Ainsi a-t-il ajouté: ‘’Il y aura une réduction des dépenses de missions diplomatiques et sur le plan de l’armée également, avec un pouvoir économique productif pour une population d’un milliard d’habitants’’.Par un processus sous forme de pyramide de la fédération, cinq Etats régionaux vont servir de base à la création de l’Etat fédéral pour permettre à l’Afrique de recoller les morceaux et retrouver sa dignité.
APS