Publié le 17 Nov 2012 - 01:58
RATIFICATION DE LA LOI SUR L'ABOLITION DE LA PEINE DE MORT AU SÉNÉGAL

La FIACAT sonne la mobilisation

 

 

Hier lors d'une conférence de presse, la Fédération internationale de l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (FIACAT) a demandé au Sénégal de ratifier la loi sur l'abolition de la peine de mort. Car, depuis que le Sénégal a aboli la peine de mort en 2004, sa ratification peine toujours. ''La peine de mort est devenue un défi dans tous les pays.

 

Depuis son abolition au Sénégal, il n'y a pas eu de suite. Au niveau international, le Sénégal n'a pas pris de position. Donc, nous voulons pousser le gouvernement à ratifier la loi'', a déclaré le chargé de mission de l'association Guillaume Colin. A l'en croire, l'influence politique, la présidence du conseil de l'organisation de la conférence islamique, et les exécutions en Gambie des deux Sénégalais peuvent être des éléments favorables à la lutte qu'ils mènent. ''Si le Sénégal arrive à ratifier la loi, c'est une grande influence pour les autres pays'', a-t-il souligné.

 

À son tour, Adeline Mandang, la présidente de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture au Sénégal (ACAT Sénégal) a indiqué que l'association compte rencontrer les chefs des Églises catholique et évangélique. ''Nous n'avons aucune relation avec l’Église catholique et évangélique, dira-t-elle. Nous comptons, cette année, faire des visites dans toutes ces églises et rencontrer l'Archevêque de Dakar, mais aussi sensibiliser la population sur le défis de la peine de mort''.

 

La FIACAT qui a tenu un séminaire au Sénégal, depuis le 12 novembre, est une organisation non gouvernementale de défense des droits de l'Homme. Elle a été créée en 1987 et regroupe une trentaine d'associations nationales présentes sur quatre continents qui luttent contre la torture et les traitements cruels.

 

Viviane DIATTA

 

 

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