Un nouveau plan de lutte contre la violence faite aux femmes
Une réunion internationale d'activistes qui luttent contre la violence a demandé aux gouvernements de mettre en oeuvre le protocole de l'Union africaine (UA) interdisant les pratiques traditionnelles nuisibles qui empêchent les femmes de jouir pleinement de leurs droits.
Le V-Day Africa Summit, qui a réuni 48 femmes venues de 17 pays africains, s'est terminé à Nairobi sur une déclaration appelant tous les gouvernements à veiller au respect des femmes, particulièrement celles prises dans les conflits en République Démocratique du Congo (RDC), Libye, Somalie et Soudan.
Le sommet s'est engagé dans un plan visant à lancer une Campagne de collecte de 1 milliard, une action globale invitant les hommes et les femmes à faire la grève, agir et danser le 14 février 2013. Le sommet a adopté une déclaration rejetant toutes les formes d'abus fondés sur le genre, et précisément l'utilisation du viol comme arme de guerre.
Il a également confirmé son engagement à lutter contre toutes les formes d'abus, dont le viol, la violence domestique, les crimes d'honneur, la Mutilation génitale féminine (MGF), les mariages des enfants et les mariages forcés, l'inceste et les violences dans la fréquentation amoureuse des adolescents, d'après un communiqué transmis à la PANA.
'Des femmes meurent faute de connaître leurs droits. J'ai traîné des gens en justice pour avoir pratiqué une MGF et j'ai gagné', a déclaré Agnes Pareyio, directrice de V-Day Kenya, une ancienne Personnalité de l'année de l'ONU, qui a dirigé sans relâche la lutte contre les MGF dans la communauté Masaï.
Les déléguées venues du Burundi, de la République Démocratique du Congo (RDC), Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Lesotho, Libye, Namibie, Nigeria, Rwanda, Sierra Leone, Somalie, Afrique du Sud, Soudan, Zambie et Zimbabwe, ont pris part à cette réunion du 27 au 31 août.
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